«Les Jeux méditerranéens (25 juin-5 juillet) auront bel et bien à Oran dans les délais prévus», dixit Saïd Saayoud, wali d'Oran, que nous avons rencontré avant-hier au stade olympique, signifiant que l'Algérie est prête. Un message rassurant sur l'état d'avancement des différents projets en cours. Voilà une confirmation et une bonne nouvelle qui a réconforté le public algérien, d'autant plus que pour l'Etat algérien, qui a mis de très gros moyens, il n'est pas question de rater cet évènement. La déclaration du wali d'Oran est venue à point nommé pour mettre fin à certaines allégations à la veille de la tenue du séminaire, prévu les 11 et 12 décembre prochains à Oran. C'est le même son de cloche chez Mohamed Aziz Derouaz, commissaire des Jeux méditerranéens d'Oran, au lendemain de la rencontre tenue entre le Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM) et les organisateurs. Voilà qui est clair pour dissiper toutes les zones d'ombre.

Selon les organisateurs, quelque 28 chefs de mission des comités olympiques nationaux méditerranéens et 19 délégués techniques des fédérations sportives internationales prendront part à ce conclave dans le cadre de l'organisation de la 19e édition des Jeux méditerranéens «Oran-2022». Dans ce même contexte, le support technique de visioconférence est également mis en place pour permettre la participation à distance aux représentants des comités olympiques et aux délégués techniques, dont les disciplines sportives sont retenues, empêchés de rejoindre Oran en raison des nouveaux protocoles sanitaires mis en place par un nombre de pays face aux derniers développements de la propagation du coronavirus dans le monde, a-t-on ajouté, tout en soulignant que l'ouverture officielle du séminaire en présence du commissaire des JM-Oran 2022, Mohamed Aziz Derouaz, 2e vice-président du Comité international des JM, Bernard Amsalam, du 1er vice-président du COJM-wali d'Oran, Saïd Saayoud et du 2e vice-président du COJM, Abderrahmane Hammad, en plus du directeur général du COJM, Salim Iles.

Selon le wali d'Oran, sur les seize infrastructures, neuf ont été achevées, quatre seront réceptionnées le 31 décembre prochain et trois seront finies le 31janvier. Pour le premier chef de l'exécutif de la wilaya d'Oran, l'organisation de cet évènement sportif de grande envergure constitue «un défi pour l'Algérie compte tenu de son importance et des fonds ayant été mobilisés pour la réalisation des projets, ce qui reflète l'intérêt particulier accordé par l'Etat à ce rendez-vous». Il a en outre reconnu quelques retards au niveau du complexe nautique, mais un gros effort a été fait en un temps record et le taux d'avancement de ce site est à hauteur de plus 80% aujourd'hui. « Tous ces infrastructures seront prêtes dans des délais suffisants ». Dans ce même ordre d'idée, il est à rappeler que le wali d'Oran a sollicité dernièrement l'Union des promoteurs immobiliers d'Oran (UPI) pour contribuer à la réussite de cet évènement. Les travaux confiés à l'UPI consistent au nettoyage d'une superficie de cinq hectares face au stade olympique, à l'approvisionnement de la terre végétale, la plantation de plus d'un millier d'arbres, l'engazonnement de la façade du stade, l'aménagement de la partie intérieure pour la création d'un site appelé «Promenade de la santé», conçu comme un poumon d'air en matière d'oxygénation, avec un parcours culturel pour mettre en évidence l'histoire et les monuments historiques d'Oran, ainsi que le drainage des eaux pluviales, la création de deux aires de fitness (plein air) et dix terrains de pétanque. A noter que ces travaux sont financés à 100% par l'UPI à titre gracieux, comme nous l'a révélé un membre qui a tenu à souligner que l'Union des promoteurs immobiliers d'Oran a répondu «favorablement à la sollicitation du wali d'Oran par instinct de citoyenneté», a-t-on affirmé.