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![]() ![]() ![]() ![]() Dans le cadre du mouvement partiel effectué au niveau
de plusieurs directions des services agricoles (DSA) de wilayas, le wali de
Tlemcen, Mermouri Amoumene,
a procédé en fin de semaine à l'installation du nouveau directeur de l'agriculture
de la wilaya de Tlemcen, M. Kadi Taher, qui a occupé
le même poste à Chlef. Il remplace ainsi M. Yacher Mohamed, limogé par le ministre de l'agriculture et
du développement rural parmi 11 directeurs des services agricoles de wilayas,
selon un communiqué de ce ministère. Il faut souligner dans ce contexte que la
wilaya de Tlemcen à vocation agricole dispose d'une superficie totale de 538.
581 hectares de terres utilisées à cette fin dont 351.579 hectares de surface
agricole utile (SAU). La superficie totale des terres irriguées est estimée à
22.450 hectares. Outre la production végétale composée essentiellement de
maraîchage, céréales, légumes secs, arboriculture fruitière, fourrages
artificiels, figuiers et d'oliviers, sa production animale est constituée de
viandes rouges, viandes blanches, lait, miel, œufs et de laine. Le cheptel
renferme des bovins, ovins et caprins. Cependant, un travail de fond attend le
nouveau responsable de la DSA de Tlemcen pour redynamiser ce secteur clé de
l'économie de la wilaya et développer les infrastructures agricoles, comme nous
l'a souligné hier un ingénieur agronome de Hennaya.
«L'agriculture constitue un pivot central pour la création et la croissance sur
tous les plans, la lutte contre le changement climatique, afin d'atteindre les
objectifs du développement durable. Elle permet de lutter contre la pauvreté et
soutenir la sécurité alimentaire. Pour cela, il faut surtout évaluer les forces
et faiblesses de ce secteur agricole afin de soutenir les différentes branches
de production et renforcer leur rendement dans le cadre de la démarche de
l'Etat qui vise à diversifier l'économie nationale. Il faut aussi préserver les
terres agricoles et multiplier la mise en valeur des terres arables et
poursuivre la récupération des terres inexploitées», indique notre
interlocuteur. Et d'ajouter: «de plus, le
développement du secteur agricole est notamment considéré comme un indicateur
de souveraineté de chaque nation. Une sécurité alimentaire renforce la
stabilité interne de l'Etat sur tous les plans, que ce soit social, économique
ou politique. Il faut œuvrer à la mobilisation des ressources en eau destinées
à l'agriculture et à l'irrigation, pour étendre la superficie irrigable à
travers une grande mobilisation d'eau conventionnelle et non conventionnelle
destinée à l'irrigation. De nombreux agriculteurs sont toujours confrontés aux
contraintes de financement d'investissement agricole et d'industrie
alimentaire. Il faut donc encourager les établissements financiers pour le
développement de nouveaux produits bancaires à même de soutenir les activités
rurales et agricoles ainsi que celles de la pêche. Outre, le développement
rural et la promotion de la richesse forestière, il s'agit également de
valoriser les produits agricoles et les industries manufacturières. Pour leur
part, les agriculteurs sont appelés à recourir à l'utilisation de semences, de
plantes et de légumineuses approuvées et s'orienter vers l'usage des intrants
bio en plus de la modernisation des systèmes de production à travers le
développement d'équipements agricoles adaptés avec les différents produits et
zones climatiques».
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