|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le
secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) Abdelouahab Merdjana a affirmé,
hier, que son organisation était prête à jouer les médiateurs entre le pouvoir
et le mouvement populaire (Hirak). S'exprimant sur
les ondes de la radio Chaîne 3, M. Merdjana soutient
qu'il avait déjà lancé des appels à ce sujet, en direction notamment des ONG qui
participent, depuis le 22 février, à ce mouvement populaire afin de «devenir
nos partenaires».
Le rapport de 2018 du Conseil sur les droits de l'Homme étant achevé, celui de 2019 en cours d'élaboration «n'est focalisé que sur» les nouvelles revendications de la rue, souligne l'invité de la Radio avant d'ajouter, «nous suivons le mouvement populaire depuis son début même si on paraît absents, mais nous nous documentons sur tout acte tendant à violer les droits de l'Homme et qui sera repris dans notre rapport de 2019», dit-il. Interrogé sur les arrestations des manifestants opérées par les forces de sécurité et des atteintes aux droits de l'Homme, le SG du CNDH répond que le Conseil n'a pas encore été saisi de ces cas, mais «nous suivons de très près la presse et les réseaux sociaux, nous ne sommes pas d'accord sur les arrestations arbitraires». M. Medjana affirme, en outre, les prérogatives du Conseil national des droits de l'Homme lui permettent de s'autosaisir «parce qu'il est un mécanisme d'alerte précoce». |
|