Le
secteur de l'Education renoue avec les mouvements de protestation. Après la
grève nationale des enseignants du primaire, le 6 octobre dernier, c'est autour
de la Fédération des travailleurs de l'Education (FNTE) de monter au créneau en
appelant à une journée de protestation nationale, aujourd'hui, le 9 octobre.
Une décision prise lors d'une réunion tenue le 3 octobre, au siège du Syndicat
situé au Front de mer, en présence des membres du bureau local et du secrétaire
général FNTE Oran. Dans un communiqué rendu public, la FNTE reprend la même
plate-forme de revendications des enseignants du primaire qui ont choisi de
faire une action de protestation, le 6 octobre, sous aucune couverture
syndicale, tout en appelant à une mobilisation, au sein des établissements
scolaires. La révision du classement par catégorie en tenant
compte du diplôme obtenu, la réduction du volume horaire et la dispense des
enseignants du primaire de la surveillance des élèves, lors de la récréation et
des activités sportives, sont les points évoqués, dans ce communiqué où la FNTE
s'est démarqués de l'action des enseignants, tenue le 6 octobre considérant
cette mobilisation comme une manipulation exercée par «certains clans qui ont
voulu», cite le communiqué : «exploiter la date du 6 octobre pour politiser
cette action de protestation et la transformer en une action partisane pour des
fins politiques». Pour la FNTE, la journée de protestation d'aujourd'hui
est le moyen d'écarter ce mouvement de tout projet de manipulation de ces clans
afin de protéger les droits des enseignants et leurs objectifs lors de leur
mobilisation.