Le président du RC Kouba, Mohamed Seghir Farès, vient de démissionner de son poste. Une décision qui risque de déboucher sur de fâcheuses conséquences en raison de la position guère reluisante au classement. Le Raed occupe en effet la deuxième place de potentiel relégable. Soucieux de l'avenir de leur équipe, les inconditionnels sont dans l'expectative face à une situation qualifiée de « désastreuse » par des proches de l'équipe. Les raisons de la démission du président du RCK sont multiples. Selon une source crédible, certains anciens joueurs ont exploité la crise financière qui secoue le Raed pour régler leurs comptes avec le président.

C'est du moins la version qui nous a été donnée. On vient d'apprendre que Mohamed Seghir Farès a été soumis à une pression infernale par les joueurs qui ne cessent de revendiquer leurs dus, au même titre d'ailleurs que les entraîneurs des jeunes catégories. Le désormais ex-premier responsable du club, confronté à de grandes difficultés financières, a fini par céder. Cela n'a pas laissé insensible d'anciens joueurs qui ont décidé de réagir pour désigner, dans un premier temps, un directoire pour gérer les affaires du club. Cela semble la grande priorité en cette période sensible du championnat où le RCK est sérieusement menacé de relégation.

A quatre journées de la fin, tout reste possible pour un éventuel maintien, d'autant plus que les Koubéens disposent d'un meilleur goal-average particulier par rapport à l'USMH (nul à Kouba et victoire à El-Harrach), et aura l'avantage d'accueillir l'ASMO au stade Benhaddad. Mathématiquement, rien n'est encore joué et le RCK, tout comme les autres menacés, l'ASMO et l'USMH, est logé à la même enseigne.