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Les recherches se poursuivent pour retrouver notre photographe : Cinq cadavres repêchés à Oran et Aïn Temouchent

par J. B.

Trois cadavres ont été repêchés, ces dernières 48 heures par les services de la protection civile d'Oran. Les 2 premiers ont été rejetés par la mer au lieu-dit «Aïn Defla». Selon la protection civile, il s'agit de cadavres de deux hommes dans un état de décomposition très avancé et non identifiés.

Des éléments de la protection civile se sont déplacés sur les lieux, après avoir été alertés par un appel faisant état d'un cadavre rejeté par la mer, a indiqué, à l'APS, le chef de l'unité marine de la Protection civile du port d'Oran, le lieutenant Benatia. Alertés, mercredi, en fin de journée, la tombée de la nuit et les mauvaises conditions climatiques ont rendu la remontée du corps se trouvant au fond d'un ravin rocheux impossible, a indiqué le même responsable, ajoutant que les opérations ont repris, jeudi, tôt le matin. Des éléments de l'unité terrestre de la protection civile, équipés du matériel nécessaire pour descendre au fond du ravin et remonter le cadavre ont été chargés de la mission, a-t-il ajouté. L'état de décomposition du corps retrouvé repousse l'éventualité qu'il soit celui de notre photographe Karim Benhalima, disparu en mer, suite à une partie de pêche depuis dimanche.

Depuis le premier jour de sa disparition, d'importants moyens ont été mobilisés dans les recherches, avec la participation de différentes corps, la protection civile et des forces navales de la 2ème région militaire, avec l'implication de plongeurs volontaires. Les recherches se poursuivaient dans l'espoir de retrouver Karim Benhalima, a-t-on assuré. Le troisième cadavre a été repêché, hier, vers 11h du matin. Il s'agit du corps d'un Subsaharien qui flottait à la surface de l'eau.

Le corps de la victime non identifiée, âgée de près de 50 ans était dans un état de décomposition très avancé. Les dépouilles ont été déposées à la morgue de l'hôpital d'El Mouhgoun.

Par ailleurs, deux autres cadavres ont été découverts dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Ainsi, les services de la gendarmerie nationale ont découvert, jeudi sur la plage de Sbiaat (commune de Bouzedjar), un cadavre de sexe masculin non identifié, rejeté par les vagues. Le corps retrouvé intact serait celui d'un candidat à l'émigration clandestine par mer, a-t-on estimé, indiquant que les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour connaître l'identité de l'individu et déterminer les causes réelles de ce décès.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le corps serait celui d'un jeune trentenaire. Les services de la Protection civile ont évacué le corps vers la morgue de l'EPH ?Ahmed Medeghri' d'Ain Témouchent. L'autre corps sans vie, rejeté par les vagues, a été découvert, jeudi, sur la plage d'El Ain, situé dans la commune de Sidi Ben Adda (Ain Temouchent). Il s'agirait de celui d'un homme d'une trentaine d'années, vraisemblablement un migrant clandestin, qui a été retrouvé dans un état de décomposition avancé. Les services de la Gendarmerie nationale compétente ont ouvert une enquête pour identifier le cadavre et déterminer les causes réelles de ce décès. Les éléments de la Protection civile ont déposé le cadavre à la morgue de l'EPH ?Ahmed Medeghri'