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Ligue 1 - Mise à jour: JSK-CSC aujourd'hui à 17h45: Un triple objectif pour les Canaris

par M. Zeggai

Le stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou affichera de nouveau complet avec l'affiche JS Kabylie-CS Constantine dans le cadre de la mise à jour de la 12ème journée du championnat de Ligue 1 Mobilis. Il s'agit d'un match entre deux formations ayant connu des fortunes diverses jusque-là mais tenues par l'obligation du résultat.

Les Canaris ont un triple objectif : réduire l'écart à quatre points sur le leader usmiste, consolider leur position de dauphins et porter à sept longueurs leur avance sur le troisième, la JS Saoura. C'est dans les cordes de la JSK où le coach français Franck Dumas a réussi à métamorphoser son équipe.

Les conditions d'avant-match s'annoncent favorables aux Kabyles même s'ils seront privés de Tizi-Bouali, suspendu, et Fiston, retenu avec la sélection du Burundi. En revanche, Benyoucef, qui s'est rétabli de sa blessure, sera de la partie et sera certainement d'un apport non négligeable sur le plan offensif. L'entraîneur de la JSK, pour mettre tous les atouts de son côté, a supervisé plusieurs cassettes de son adversaire du jour. C'est dire que cette empoignade revêt une importance capitale pour les «Jaune et Vert», comme a tenu à le souligner Cherif Mellal, le président kabyle, qui insiste sur les trois points de la victoire. En face, il y aura le CSC qui traverse une période très difficile, son dernier succès remontant au 21 septembre dernier devant le PAC (7e journée).

Avec 16 points dans leur escarcelle, les Constantinois, champions d'Algérie en titre, se trouvent à quatre points seulement du troisième relégable, à savoir l'USMBA. C'est dire que ce Chabab n'est guère au mieux de sa forme face à une équipe de la JSK qui incarne l'enthousiasme et la volonté de se surpasser. Démoralisé sur le plan psychologique en raison de cette crise de résultats et le doute qui a envahi le groupe, le CSC ne semble pas avoir de solides arguments pour faire face à son homologue kabyle, mais attention au sursaut d'orgueil des Sanafirs qui veulent «entretenir la flamme même lorsque celle-ci menace de s'éteindre», comme le dit le dicton.