Le
secteur de l'environnement a été renforcé, en ce début du mois de février, par
la mise en service du centre de transfert des déchets ménagers, situé au 13e
km, près d'Aïn S'mara. Un
centre qui permettra de faire baisser la pression que subit le centre
d'enfouissement technique (CET) Bougharb
d'Ibn Badis dans une proportion de 50 à 60%. Selon le
directeur du CET en question, A. Boucheloukh, le
centre d'enfouissement de Bougharb, reçoit et traite
actuellement les ordures ménagères de cinq communes, à savoir celles de
Constantine, El Khroub (avec Ali Mendjeli),
Ouled Rahmoune, Aïn Abid et Ibn Badis. Il s'agit,
poursuit-il, de quantités énormes de déchets avoisinant les 700 tonnes par
jour, et ce sont les 50 à 60% de ce volume qui seront
orientés désormais vers le centre de transfert du 13e km d'Aïn
S'mara. Ce qui, bien évidemment, représente un
allègement du fardeau qui est loin d'être négligeable, fera-t-il remarquer. «Ce
n'est pas là le moindre des mérites de l'ouverture de ce centre de transfert de
déchets, puisque il aura pour effet en outre de réduire de façon importante le
trajet à faire par les camions d'enlèvement des ordures des Epic des communes
comme celles des micro-entreprises privées. «A titre d'exemple, on a commencé
par le transfert des déchets de la commune de Constantine vers le centre d'Aïn S'mara, surtout les
bouteilles en plastique, cartons et déchets recyclables. Et il y a lieu de dire
que jusqu'à 70% des déchets de cette commune, qui est en même temps le
chef-lieu de wilaya, ont été ainsi transférés à Aïn
S'mara après l'aménagement d'un couloir spécial d'une
longueur de seulement 15 km (pour les deux rotations)». Et cela, précise-t-il,
en comparaison avec les 160 km (pour les rotations précédentes), que font
quotidiennement les camions de transport des déchets vers le CET de Bougharb. Seulement, dira-t-il, le nouveau centre d'Aïn S'mara n'est ouvert pour l'instant
que la journée jusqu'à 18 heures et ce, en raison d'un manque de moyens et
particulièrement humains. Et de signaler : «Nous avons beaucoup de cadres
ingénieurs et techniciens supérieurs, mais ce qui leur manque, c'est
l'expérience et le côté pratique. Pour pallier cette situation, nous avons
passé une convention avec le secteur de la formation professionnelle, pour la
formation de 20 jeunes techniciens qui, à terme, nous permettront de laisser
ouvert le centre de transfert jusqu'à 23 heures.