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ASMO: Mohamed Saâdoun pose ses conditions pour revenir

par M. Zeggai

Le retour aux affaires du club de Mohamed Saâdoun, plus connu sous le surnom de Moumouh et ex-principal bailleur de fonds, constitue l'évènement chez les inconditionnels de l'ASMO. «J'ai eu une entrevue avec le président du CSA, Baghor Merouane, où nous avons débattu de la situation pour trouver des solutions visant à venir en aide au club. J'ai posé mes conditions avant de revenir aux affaires et contribuer financièrement. Depuis 2012 à 2017, j'ai investi mon propre argent. Je demande à ce que mes dettes soient transformées en actions au sein de la SSPA. Depuis la dernière assemblée générale des actionnaires, rien n'a été fait dans ce sens, ce qui m'a poussé à prendre du recul», nous a affirmé Mohamded Saâdoun. Sur les entraves et les raisons qui ont été à l'origine de cette situation, de ce qu'il a qualifié de «blocage», notre interlocuteur a répondu que cette question doit être posée aux responsables de la SSPA. Pour Mohamed Saâdoun, c'est au DJS et El Morro Mohamed de trouver les solutions qui s'imposent. «Nous avons prouvé notre volonté pour contribuer au renouveau de l'ASMO, mais personne n'est venu nous accompagner dans notre projet».

Ceci signifie que la situation qui prévaut n'incite pas à l'optimisme, d'autant plus que les responsables actuels sont confrontés à une crise financière qui risque d'être préjudiciable à l'équipe. Ni réunion du conseil d'administration, ni contribution financière des actionnaires, ni ouverture du capital. Comme quoi, le club n'est professionnel que sur le papier. Cela risque d'être pénalisant à l'avenir en l'absence de ressources financières.

A cet effet, on vient d'apprendre que l'actuelle direction a contracté récemment un prêt de 100 millions de centimes pour régler la prime d'un match, nous a-t-on dit. Encore plus, certains joueurs n'ont pas été régularisés depuis plusieurs mois. C'est dire que les responsables de la SSPA doivent retrousser les manches pour trouver les moyens afin de mettre les joueurs dans les meilleures conditions possibles et ne plus compter sur les subventions de l'Etat. Dans ce domaine, l'ASMO est au bord de l'asphyxie. Aussi, selon une source proche du club, nous avons appris que la subvention du CSA, de l'ordre de deux milliards de centimes, a été transférée à la SSPA pour gérer l'équipe professionnelle. Nous avons essayé de contacter quelques actionnaires pour connaître leurs avis à propos de cette situation et les motifs qui les empêchent de mettre la main à la poche, mais en vain. Tous nos appels furent voués à l'échec. Nous reviendrons avec plus de détails sur la réaction des actionnaires quant à cette situation qui prévaut actuellement au sein de la SSPA/ASMO.