Le téléphérique de Constantine pourra-t-il être remis en exploitation au courant de la journée du samedi 17 juin, comme le prévoient les responsables de l'ETAC, l'entreprise de transport aérien par cabine ? En tout cas, tout le monde, particulièrement ses usagers, le souhaitaient et attendent le résultat de la réparation en cours pour changer une pièce défaillante qui est à l'origine de la panne.

Ayant subi un arrêt d'urgence dans l'après-midi du jeudi 15 juin, le téléphérique de Constantine n'a pas repris du service ce samedi matin (vendredi étant une journée de repos consacrée généralement à l'entretien) et les usagers de ce moyen de transport rapide et commode craignent que cette panne ne puisse durer dans le temps et leur occasionner des désagréments dont ils aimeraient bien s'en passer en cette semaine d'avant l'Aïd El-Fitr, propice aux déplacements des citoyens pour les besoins de l'achat des vêtements pour les enfants et autres produits de préparation des gâteaux. Nous avons dans ce sens pris contact, hier matin, avec un responsable de l'ETAC, en l'occurrence M. Boumediene Larbi, le directeur général adjoint de l'entreprise basée à Alger et qui gère le système du téléphérique constantinois. Celui-ci a confirmé tout de suite que la panne a été causée par une pièce défaillante du système.

«Ce sont des choses qui arrivent, dit-il, et il faut changer cette pièce. Et comme vendredi c'est la journée de repos du personnel de l'exploitation, une journée consacrée à la grande maintenance du système, une maintenance préventive permettant de changer les galets, les garnitures et tout ce qui est consommables, c'est seulement aujourd'hui samedi matin que les réparations ont commencé. Et en principe, la reprise du trafic se fera dans la journée même après des essais», a affirmé notre interlocuteur.

Celui-ci s'est mis ensuite à expliquer que le système de transport par télécabine est très complexe et qu'il s'agit avant tout d'assurer la sécurité des usagers. Ce qui suppose qu'il faut prendre les précautions et le temps nécessaire pour étudier la panne, faire ensuite des essais concluants avant de remettre en fonctionnement les télécabines. «L'équipe technique de réparation est sur place et elle est en train d'étudier la panne, de chercher d'éventuels défauts tout le long de la ligne. Tout cela dans le souci de ne pas mettre en péril la sécurité des usagers qui reste la préoccupation principale de l'entreprise», a souligné le directeur adjoint de l'ETAC.