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Constantine ? Mosquée «Hassan Bey»: Une réhabilitation à près de 10 milliards

par A. Mallem

La venue du ministre des Affaires religieuses ayant été annulée, c'est le wali de Constantine, M. Kamel Abbas, qui a procédé, jeudi matin, à la réouverture officielle de la mosquée ?Hassan Bey' située au centre de la ville de Constantine, et, dans l'après-midi, à l'inauguration de la mosquée ?Ahmed Hamani', à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Dans la première mosquée, le chef de l'exécutif a déclaré que la réouverture de la troisième mosquée ?Djamaa Lekbir'de la rue Larbi Ben-M'hdi de Constantine, prévue dans le sillage des deux précédentes, a été différée pour une quinzaine de jours.

«Les travaux, dans cette mosquée, ont pris un peu plus de temps car il fallait sauvegarder et respecter, scrupuleusement, le style architectural, un peu particulier de ce monument qui constitue un leg civilisationnel précieux et qui fait partie de notre patrimoine culturel et historique». Dans cette perspective et en accord avec les bureaux d'études, les travaux ont été renforcés par l'apport de trois entreprises différentes. C'est dire que la restauration de Djamaa Lekbir n'a pas été prise à la légère et menée à la hussarde. Et c'est avec le même soin que seront entourés les travaux dans les 5 mosquées et les 7 zaouïas restantes. Le wali d'enchaîner, en assurant qu'«à la fin de ce mois du Ramadhan, les travaux reprendront dans toutes ces infrastructures religieuses pour que l'année prochaine, à cette même époque de Ramadhan, toutes les mosquées et les zaouïas de la ville seront fonctionnelles. Et ainsi nous en aurons fini avec cette histoire de restauration».

Notons, pour terminer, qu'en ce qui concerne les travaux de restauration de la mosquée ?Hassan Bey' menés par une entreprise spécialisée, basée dans la région-est, le chantier qui avait démarré, en 2014, n'avait jamais été interrompu, même s'il avait fonctionné, au ralenti, pendant une longue période. «C'est à cause de divers problèmes d'ordre réglementaire relatifs au code des marchés publics et au partenariat conclu avec un groupe européen, à l'époque,» a expliqué l'entrepreneur Sebti Riad, qui nous a déclaré que le coût global de la restauration, de cette mosquée, approche facilement les 10 milliards de centimes.