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Constantine - Station de taxis de la rue Chitour: La fin de la pagaille ?

par A. El Abci

Maintenant que les travaux de réhabilitation et de stabilisation de la rue Chitour sont terminés, une espèce de course contre la montre est constatée pour la transformer en une station de taxis, à l'instar de ce qu'elle était auparavant, et mettre fin ainsi au phénomène de stationnement anarchique qu'elle connaît actuellement. C'est ce que nous a indiqué, hier, le chef de service " transport et circulation " de l'APC de Constantine, Farid Bouaaroudj, qui souligne qu'après la décision de lui faire retrouver sa précédente vocation de station de taxis officielle, il s'agit de faire vite pour mettre le holà à la pagaille qui y règne depuis son ouverture à la circulation au début du mois en cours. En tout cas, poursuivra-t-il, les préparatifs vont bon train et sont même très avancés si bien qu'il ne reste pratiquement que l'acquisition des panneaux de signalisation des différentes lignes de transport, ainsi que le traçage des places de la station. Dispositions qui sont programmées pour la semaine prochaine et à la suite de quoi, l'arrêté municipal portant création officielle d'une station de taxis au niveau de la rue Chitour sera signé.

Pour les lignes de transport qui y seront assurées, il citera celle de Sidi Mabrouk (inférieur et supérieur), Daksi, Erriadh, Ziadia, Boumerzoug, Zaouech, Oued El Had et Djebel Ouahch. Soit une dizaine de quartiers et de cités se distinguant par une grande densité d'habitants et situés à la périphérique de toute cette zone Nord-Est de la ville, avec une population nombreuse de commerçants et de fonctionnaires, obligés de venir au centre-ville pour leurs activités. Selon toujours notre interlocuteur, le moindre des avantages de cette station, une fois mise sur pied, sera de mettre un terme à l'anarchie et aux attroupements des citoyens qui se forment aux heures de pointe au niveau de la banque Badr et du centre de paiement " Cirta " de la Société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Est (SDE). En effet, vers midi et vers 16 heures, beaucoup de monde s'y agglutine dans une anarchie totale, cherchant à décrocher un moyen de locomotion, taxis officiels ou informels, pour regagner enfin leurs domiciles, déplorera-t-il.