Le
manque de transport du chef lieu de la commune d'Ain Turck vers les autres localités balnéaire de la
corniche-ouest se fait sentir, à longueur d'année, mais durant cette période
estivale, la situation empire. Les habitants de quelques cités comme la cité
?El Bahia', la cité ?Ghris', et d'autres quartiers à
Cap Falcon et aussi la Madrague éprouvent de grandes difficultés à rejoindre
leurs domiciles. «Ce tronçon entre le rond-point et Cap Falcon, en passant par
la rue de la République, n'est pas desservi par des bus de transport en commun.
Moi, j'habite à la cité ?El Bahia', pour descendre au chef-lieu de la commune,
il faut attendre les taxis qui viennent de Cap Falcon. C'est cher et ce n'est
toujours évident d'en trouver un, libre.Sinon,
prendre un taxi clandestin», dira un riverain. Et d'ajouter : «on est obligé de
descendre au chef- lieu de la commune, pour prendre un transport vers Oran. Ou
tout simplement pour faire ses emplettes,vu
que notre cité ne dispose pas de marché de fruits et légumes. Cette situation
s'aggrave, durant la saison estivale, où les déplacements sont le plus souvent,
sanctionnés par des retards énormes, face à la forte demande et au manque de
transport». Les riverains de Cap Falcon et ceux de la Madrague, éprouvent
d'énormes difficultés, lors de leurs déplacements vers le chef-lieu de la daïra
d'Ain El Turck. En plus de quelques taxis, les
habitants sont pris en charge quotidiennement, par des transporteurs
clandestins. D'autre part, durant cette saison et malgré les efforts de la
direction des Transports qui a tracé un programme
?spécial saison estivale', de nombreux pères de famille, qui espéraient passer
un moment de détente à la plage, ont vite déchanté en constatant la tension sur
les moyens de transport pour relier les localités balnéaires.