|
![]() ![]() ![]() ![]() Les gérants des micro-entreprises chargées par
l'APC de Constantine du ramassage des ordures
ménagères sont dans tous leurs états. Selon le président de leur coordination,
qui comprend près d'une quarantaine d'entités, M. Boudras,
« nous avons l'impression que les responsables de l'hôtel de ville se moquent
carrément de nous ». Et de poursuivre qu'« au mois de septembre 2015, nous
avons été convoqués par le vice-président chargé de l'assainissement et des
moyens généraux, qui nous a annoncé le désir de l'APC
de travailler encore avec nous, procédant ensuite à la répartition des lots à
chacun de nous avec désignation et délimitation des secteurs d'activité ». Et
c'est ainsi, soulignera-t-il, que « nous nous sommes remis au travail jusqu'au
31 décembre de la même année, c'est-à-dire quatre mois durant sans délivrance,
toutefois, ni d'un ordre de service (ODS) réglementaire ni signature d'un
quelconque contrat ». Et de rappeler qu'en ce temps-là, c'était toujours le
précédent président de l'APC de la ville des ponts,
M. Rihani, qui était en place et que « le marché nous
a été attribué selon le mode de gré à gré, et le OK du wali n'a pas tardé et
s'est fait tout de suite après. Cependant, l'ODS, qui
nous a été délivré par le précédent maire, ne portait pas sa griffe personnelle
mais seulement le cachet rond de l'APC de
Constantine, refusant malgré nos protestations de rectifier le tir et l'y
porter ». Le 31 décembre 2015, soit quatre mois après, « nous avons fait état
de nos réclamations à l'actuel président de l'APC, M.
Rira, qui nous a invité à ne pas arrêter le ramassage des ordures en promettant
de régler incessamment le problème : donnez-moi juste une semaine, nous
dira-t-il », ajoute M. Boudras. « Malheureusement,
nous sommes à la moitié du mois de février 2016 et nous travaillons avec un ODS
de 2015, non réglementaire, et sans du tout d'ODS
pour l'année en cours », se sont désolés les concernés. « Relancé depuis et à
plusieurs reprises, aussi bien le vice-président chargé de l'assainissement que
le directeur de ce service de la commune du vieux rocher, nous font des
promesses de régulariser notre situation en nous priant de patienter, mais
notre patience à des limites et il se trouve que nous sommes à bout »,
affirme-t-il. Et de faire savoir que « nous venons de donner un ultimatum de 48
heures aux responsables de l'APC, pour tout régler
sinon c'est la grève illimitée. Action extrême, concèdera-t-il, mais nous y
sommes contraints. Il nous est impossible de continuer à travailler sans être
payés et quasiment dans la clandestinité », conclura-t-il.
|
|