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Bloc administratif de l'APC : Un chantier qui traîne depuis une décennie

par D. B.

Initialement prévu pour le mois de mai dernier, le nouveau bâtiment administratif de l'APC d'Oran, sis au ?Bd de l'Industrie', n'a, toujours, pas été réceptionné. L'annonce de la livraison de cette infrastructure avait été faite, rappelons-le, par le maire, lors d'une visite avec les élus et cadres de l'APC, sur le site. Lors de cette visite, le P/APC, Noureddine Boukhatem, avait déclaré que ce bloc administratif sera réceptionné dans les trois premiers mois de l'année 2015.

La visite des trois étages de l'édifice a permis de constater l'état d'avancement des travaux de ce bloc administratif, tant attendu par la population oranaise, pour désengorger les actuels services administratifs de la commune. Une enveloppe financière de 26 millions de dinars a été dégagée pour l'achèvement des travaux.

L'édifice administratif, un projet lancé par la municipalité, avait accusé, énormément, de retard dans sa construction. L'ouvrage est conçu sur trois niveaux, avec des bureaux pour les vice-présidents de l?APC, les différentes commissions communales, le secrétariat général avec des salles de réunions et d'archives.

Par ailleurs, pas loin de cet édifice, à l'angle du Bd de l'Industrie et de la rue Ettabari, une quinzaine de logements, réalisés par la commune d'Oran, au profit des travailleurs et des cadres de la commune, sont livrés à eux-mêmes. Selon des cadres de l'APC, « une quinzaine de logements ont été réalisés et achevés, il y a plus de deux années, mais n'ont, toujours, pas été attribués à leurs bénéficiaires ».

Abandonnés, ces logements ont, à maintes reprises, fait l'objet de vols. En effet, et selon nos interlocuteurs, en l'absence de gardiennage, des intrus se sont introduits à l'intérieur et ont tout emporté : portes, fenêtres, tuyauterie, lavabos, entre autres.

« Alors que des centaines de cadres et travailleurs attendent un logement, depuis plusieurs années, des logements neufs sont laissés à l'abandon », affirment nos sources. Ces dernières signalent que si aucune décision n'est prise, dans les plus brefs délais, ces logements risquent d'être squattés.