
Des jeunes
bénéficiaires de contrats de pré-emploi, dans le cadre du dispositif
d'insertion des diplômés (PID) de la direction de l'action sociale (DAS), se
plaignent des difficultés qu'ils rencontrent dans le renouvellement de leur
contrat, venu à terme ces jours-ci et dont certains n'ont consommé qu'une année
alors que le contrat en question peut être renouvelé deux fois, pour une durée
d'une année pour la première fois, et six autres mois pour la seconde. Et les
jeunes concernés d'expliquer, justement, qu'à la signature du document en
question au niveau de l'administration de l'action sociale, «on leur avait
précisé qu'il s'agit d'un poste d'emploi de deux années et demie, alors que
nous n'avons passé jusqu'à maintenant que 12 mois», diront-ils. «Nous sommes
contraints de le renouveler pour pouvoir continuer à occuper notre emploi, mais
nous ne savons pas comment nous y prendre et surtout que notre employeur ne
badine pas dans ce domaine». Et de poursuivre : «Beaucoup d'entre nous sont
mariés avec femme et enfants, faisant remarquer que malgré la modicité de la
prime de 10.000 dinars par mois que nous percevons, il faut reconnaître qu'elle
n'en a pas moins aidé à vivre jusqu'à maintenant. Elle nous permet de faire
face à l'essentiel des dépenses en besoins vitaux de la famille ainsi qu'en
matière de frais de scolarité des enfants».
Questionné sur ce
sujet, le chargé de communication de la DAS, M. Rahaïlia, répondra qu'il est
vrai que le bénéficiaire de la prime d'insertion des diplômés ou PID doit
renouveler le contrat après l'exercice de la première année. Car le contrat de
pré-emploi a une validité d'une année à renouveler une fois pour une année,
plus six mois, soit un une durée totale de deux ans et demi. Toutefois,
soulignera-t-il, les bénéficiaires de postes de travail dans le cadre du
dispositif du pré-emploi doivent renouveler leur contrat au bout d'une année.
En la matière, la procédure même si elle n'est pas reconduite automatiquement,
n'en est pas moins simple. Néanmoins, notera-t-il, il est impératif que le
concerné bénéficie de l'accord préalable de l'employeur pour une reconduction à
son poste pour que le renouvellement soit octroyé sans autre formalité. Il est
vrai, aussi, que certains employeurs tardent à accorder le «OK» au concerné et
plus grave encore, dira-t-il, parfois, ils ne procèdent pas à temps au
«pointage» ou la confirmation de la présence au travail du jeune en question,
ce qui retarde d'autant le payement du salaire ou de la prime. Mais en général,
estimera-t-il, les choses se règlent sans accro majeur.