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![]() ![]() ![]() ![]() 31 wilayas étaient représentées à la rencontre nationale de
sensibilisation sur la relation de l'économie et la promotion de l'emploi, tenue
à Guelma lundi dernier, organisée par la Confédération
générale des entreprises algériennes (CGEA).
Selon M. Habib Yousfi, président de la CGEA : «cette manifestation regroupe plus de 300 opérateurs économiques et partenaires sociaux, en vue d'appréhender la problématique de la situation économique qui prévaut dans le pays et les retombées de la mobilisation des adhérents de la CGEA pour la création d'une dynamique qui tend à la stabilisation du front social». Nous avons relevé la participation agissante du SG de l'UGTA M. Sidi Saïd Abdemadjid qui est un partenaire dans le dialogue de la tripartite, ainsi que le secteur le plus concerné par le thème de la rencontre en l'occurrence le ministère du Travail et de la Sécurité sociale, représenté par son directeur général de l'Emploi. Dans sa composante organique, cette rencontre constitue bien une mini tripartite où les débats ont été extrêmement riches à travers le teneur des différentes communications qui vont fructifier une plateforme adéquate en prévision de la prochaine session automnale du dialogue, dans le cadre de la réunion tripartite. La communication du directeur général de l'Emploi M. Zaïdi Fodil, sur les différents dispositifs et les mesures mises en œuvre pour l'emploi, met en évidence la volonté des pouvoirs publics à ne pas lésiner sur les moyens pour réhabiliter et niveler le secteur de l'Emploi. La contribution du Dr Mohamed Nemamcha, recteur de l'université du 8 Mai 1945 de Guelma, a mis en valeur la notion de l'employabilité et la nécessité d'ériger les passerelles de communications entre l'université et la sphère économique nationale, pour une absorption efficiente des potentialités à haute valeur scientifique. Le secrétaire général de l'UGTA a entamé son intervention devant un parterre attentif, dans une lecture rétrospective évaluant le bilan de ce dialogue social national engagé depuis 1990 avec les pouvoirs publics où les travailleurs ont toujours exprimé leur option pour la cohésion et la stabilité sociales. Il extériorisa ses allergies aux ingérences étrangères et aux dictées des officines occultes qui manifestent aujourd'hui un paternalisme malvenu à l'endroit du peuple algérien : «quand on luttait hier contre l'hydre terroriste, nous étions seuls et d'autres agissaient dans l'ombre pour nous priver de la solidarité syndicale internationale en nous cataloguant indûment, d'être un pays terroriste. Grâce à Dieu, cet isolement nous a revigoré dans notre résistance et le peuple algérien a puisé ses forces dans sa culture et les hautes valeurs de ses traditions ancestrales pour s'armer de patience et d'abnégation aboutissant dans la dignité, à la paix et la stabilité. Avec la même volonté nous avons entrepris la construction de notre pays et malgré les éternuements de nos détracteurs d'ici et d'ailleurs, il faut se pénétrer de l'idée que nous disposons de grandes potentialités humaines et matérielles qui peuvent faire de l'Algérie une grande nation sur les plans politique, économique et social». |
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