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La succession de la Côte
d'Ivoire débutera officiellement cet après-midi, avec le coup d'envoi de la 35e
édition de la CAN à l'occasion du match d'ouverture Maroc-Comores.
Cette édition qui s'annonce, d'ores et déjà, pleine de suspense et d'incertitudes, au regard des ambitions clairement affichées par plusieurs sélections. Cette CAN s'annonce comme un rendez-vous qui revêt une importance particulière, tant par l'engouement populaire qu'il suscite, la valeur technique et tactique des effectifs engagés témoignant de l'évolution constante du football africain et l'intérêt croissant qu'il génère sur les plans, sportif, médiatique et économique. Aussi, l'évènement attire l'attention des observateurs internationaux, des recruteurs et des partenaires, confirmant son statut de vitrine incontournable pour les talents africains. Autant d'éléments qui confèrent à cette 35e édition une dimension particulière et annoncent un tournoi passionnant, disputé et hautement stratégique. Dans un contexte de renouveau et de montée en puissance, plusieurs formations se détachent comme les grandes favorites de cette épreuve continentale, même si la compétition promet son lot de surprises. Plusieurs sélections, dont l'Algérie, sont annoncées comme les favoris de cette édition au cours de laquelle la Côte d'Ivoire tentera de conserver sa couronne. Algérie : Ouvrir un nouveau chapitre de son histoire L'équipe nationale est appelée à confirmer son statut de favori. Avec ses individualités de marque, notamment sur le plan offensif, l'EN s'apprête à écrire une autre belle page de son histoire et surtout à effacer les deux dernières éliminations dès le premier tour à la CAN. Sur le papier, l'effectif des Verts reste l'un des plus intéressants du plateau, alliant jeunesse, talent et expérience. Ainsi donc, l'équipe nationale s'apprête à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire continentale. Un rendez-vous capital pour les Verts', appelés à se surpasser pour répondre à l'attente du grand public algérien et à confirmer leur ambition de retrouver le haut niveau sur la scène continentale. Sur la liste dévoilée par Vladimir Petkovic, bâtie sur un équilibre entre cadres confirmés et éléments en pleine ascension. Seize éléments avaient déjà pris part à la dernière CAN, en Côte d'Ivoire, un vécu précieux malgré l'élimination précoce. L'EN évoluera dans le groupe E aux côtés du Burkina Faso, considéré comme le principal concurrent pour la première place, mais aussi du Soudan et de la Guinée équatoriale. Pour cela, l'équipe nationale est, depuis avant-hier, à pied d'œuvre à Rabat, soit cinq jours avant son entrée en lice dans la compétition. Les Verts' débuteront leur parcours mercredi face au Soudan (16h00), un match décisif pour la qualification au deuxième tour. L'EN, version Vladimir Petkovic, est attendue au tournant. Plus qu'une simple participation, cette CAN-2025 représente une nouvelle ère pour les Verts' qui devront afficher caractère, constance et efficacité pour renouer avec la consécration, surtout, avec la confiance de tout un peuple. Maroc : Compter sur la ferveur poulaire Hôte de cette édition 2025, le Maroc jouera à domicile pour la première fois depuis 1988. Les Lions de l'Atlas' pourront compter sur la ferveur populaire pour oublier la cuisante désillusion de 2023 et plus généralement les résultats décevants de ces dernières années sur la scène continentale. Motif d'inquiétude, le Maroc a une histoire contrariée à la CAN qu'elle a remportée qu'une seule fois. Cette fois-ci, les données ont changé. « On a une mission, gagner ce trophée après pratiquement cinquante ans de disette », a déclaré le sélectionneur Walid Regragui. Renforcé par l'émergence de nouveaux talents, le groupe marocain n'a jamais semblé aussi complet. Aussi, la convalescence du défenseur du PSG, Achraf Hakimi sera tout de même à suivre de près. Attention, cependant, à la pression inhérente au fait d'évoluer devant son public : si elle peut transcender, elle peut, tout aussi bien, couper les jambes. Sénégal : Renouvellement dans la continuité Considéré comme l'un des poids lourds du continent, le Sénégal continue d'impressionner par sa régularité. Pour les Sénégalais, l'objectif demeure la deuxième étoile pour espérer effacer la désillusion de la dernière édition. Aliou Cissé, étant arrivé au bout de cycle, a cédé sa place à Pape Thiaw, à la tête de la sélection. Pape Thiaw compte sur la nouvelle génération des jeunes prometteurs pour atteindre ses objectifs. Sous la houlette du nouveau sélectionneur Pape Thiaw, les Lions de la Teranga arrivent au Maroc en pleine confiance en misant sur la continuité et guidés par les expérimentés Sadio Mané, Koulibaly, Gueye ou encore Niakhaté. Côte d'Ivoire : Un statut à confirmer La Côte d'Ivoire entamera ces joutes avec l'ambition de devenir la première équipe à remporter deux éditions consécutives de la CAN depuis l'Égypte en 2010. Avec un groupe grandement remanié avec le maintien de 13 champions d'Afrique seulement, le tenant du titre parviendra-t-il à conserver sa couronne ? Avec pour adversaires le Cameroun, le Gabon et le Mozambique, la Côte d'Ivoire n'aura pas droit à l'erreur. Le Cameroun représente un adversaire solide, tandis que le Gabon et le Mozambique se présentent comme des équipes imprévisibles dans cette poule qui promet des batailles acharnées. Egypte, favorite mais.... Habituée aux sacres continentaux, l'Égypte est donc un candidat logique à la victoire finale, d'autant plus qu'ils possèdent toujours l'une des meilleures défenses. Les Pharaons' peuvent, en plus, compter sur Mohamed Salah, même si sa récente méforme et ses difficultés en club rendent son efficacité plus incertaine. Certes, l'Egypte sera l'une des favorites pour le sacre final, mais devra se méfier de l'Afrique du Sud du coach belge Hugo Broos, auteur d'une troisième place lors de la précédente édition de la CAN en Côte d'Ivoire. |
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