L'équipe nationale est à pied d'œuvre depuis hier à Rabat, marquant ainsi l'entrée officielle dans la phase la plus délicate et la plus déterminante de la CAN 2025. L'épreuve de vérité est désormais engagée.

Les choses sérieuses ont réellement pris forme dès l'annonce de la liste des joueurs appelés à défendre les couleurs nationales, une liste qui symbolise à la fois la confiance placée en ces joueurs et l'exige qui les accompagne. Conscients du poids immense de la responsabilité qui repose sur leurs épaules, les Verts savent qu'il ne s'agit pas d'un simple rendez-vous footballistique. L'enjeu dépasse le cadre du terrain. Pour des raisons que tout le monde connait, il n'est plus question de calculer ni de reculer. L'EN n'a pas le droit de passer à côté, car c'est le prestige de la sélection nationale, mais aussi l'honneur de tout un public, qui se joue à travers cette compétition continentale.

A mesure que le jour J approche, la pression monte, la tension s'intensifie et les attentes deviennent de plus en plus fortes. Dans ce contexte, une seule voie est acceptable : aller jusqu'au bout, avec détermination, discipline et esprit de sacrifice, sans jamais perdre de vue l'objectif final.

Tous les espoirs reposent aujourd'hui sur le groupe de l'équipe nationale qui, il faut le dire, dispose de solides arguments pour rivaliser avec ses adversaires, honorer le maillot vert et représenter dignement l'Algérie.

La qualité individuelle, la cohésion du collectif et l'expérience acquise lors des précédents rendez-vous constituent autant d'atouts pour ambitionner un parcours à la hauteur des attentes.

En somme, ce déplacement au Maroc marque le début d'une nouvelle étape pour les Verts, déterminés à redresser la barre après des performances mitigées lors des deux dernières éditions de la Coupe d'Afrique des Nations. Cette volonté met en évidence l'importance de ce tournoi continental, considéré comme une opportunité de réaffirmer la position de l'Algérie sur la scène continentale.

Avec un groupe motivé et un encadrement déterminé, l'EN espère repartir sur de nouvelles bases et démontrer tout on potentiel. La route vers la consécration a commencé hier. Par ailleurs et à propos de l'effectif, Chergui est le seul élément qui n'a pas pris part aux séances d'entrainement collectives depuis le début du stage de préparation. Le joueur en question fait l'objet d'un suivi médical rigoureux tout en poursuivant un programme de travail individuel adapté à sa condition physique.

Un premier test grandeur nature pour Vladimir Petkovic

A quatre jours du premier match contre le Soudan, les Verts semblent prêts pour la bataille et Vladimir Petkovic semble déjà avoir une ossature assez claire. Alors quelles chances des nôtres lors de ce rendez-vous continental tant attendu ? L'EN fait partie des nations qui peuvent sérieusement rêver d'un sacre lors de cette compétition africaine. Encore plus, les Verts sont décidés plus que jamais à effacer les ratages des 2021 et 2023 qui ont marqué les esprits et laissées un goût amer au grand public algérien. Ces échecs sont restés en travers de la gorge des inconditionnels de l'équipe nationale, dirigée par Djamel Belmadi, et qui n'a pas fait mieux que le premier tour, dans des poules pourtant à portée. Aujourd'hui, on peut dire, sans risque de nous tromper, que l'EN arrive avec plus de maturité, une profondeur claire et une vraie stabilité tactique et ce, malgré certaines incertitudes liées aux blessures et à la concurrence à des postes clés. L'équipe nationale peut compter sur une base solide. Mahrez reste un leader incontournable. Bennacer apporte une maîtrise unique dans l'organisation. Zerrouki sécurise la phase de récupération. Mandi conserve, avec Bensebaïni, un rôle majeur dans l'organisation défensive. Avec eux, on peut citer Aït Nouri et Hadjam, chacun dans son style, par leur précision défensive et leur jeu offensif.

Autour de ces intouchables, une nouvelle génération monte en puissance. Chaïbi apporte un volume moderne. Hadj Moussa offre une solution de luxe en attaque. Maza continue de briller et fait parler de lui grâce à ses remarquables qualités de meneur de jeu sans pour autant oublier Boudaoui. Chergui pourrait apporter sa fougue et son efficacité défensive ou encore Belghali, l'autre alternative pour sa discipline tactique. En attaque, Amoura apporte vitesse, percussion et profondeur dont la complémentarité avec Bounedjah, avec son sens du but, s'annonce comme l'un des points forts. Kebbal, lui, est capable de donner plus de vivacité et de punch. Cette richesse donne au sélectionneur national plusieurs options.

Compte tenu de ce potentiel, on peut dire que peu d'équipes africaines peuvent rivaliser avec une telle profondeur technique. C'est à Vladimir Petkovic, qui dispose d'un groupe dense, de trouver la bonne formule. Car, la concurrence interne pourrait s'avérer décisive au fil de la compétition et pourrait également constituer l'une des forces de l'équipe nationale avec un banc de remplaçants de qualité. Petkovic veut une équipe capable de résister puis d'imposer son rythme. L'environnement autour de la sélection soutient aussi ce projet. Le groupe bénéficie d'une stabilité rare et d'un soutien populaire constant. Si les principes du coach résistent à la pression du tournoi, l'EN peut viser une nouvelle consécration continentale.