|
![]() ![]() ![]() ![]() Le
ministère de la Santé a annoncé, mercredi dans un communiqué, le martyre du
directeur de l'hôpital indonésien, dans le nord de la bande de Ghaza, Dr Marwan Al-Sultan, suite
au bombardement de sa maison.
«C'est avec une grande tristesse que le ministère palestinien de la Santé et le personnel médical de la bande de Ghaza pleurent le martyr du devoir humanitaire et médical, Dr Marwan Al-Sultan, directeur de l'hôpital indonésien tombé en martyr avec des membres de sa famille (son épouse et 5 de ses enfants, selon Al Jazeera, ndlr), après que l'occupation ait pris pour cible sa maison dans la ville de Ghaza», annonce le communiqué. L'hôpital indonésien, comme tous les autres hôpitaux et établissements de santé de Ghaza, a été ciblé à plusieurs reprises par l'armée israélienne, dans un silence total de la communauté internationale et les pays occidentaux soutiens indéfectibles de l'entité génocidaire. A titre d'exemple, l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa, de Deir al-Balah dans le centre de l'enclave, a été bombardé 12 fois en un an et demi (entre le 10 janvier 2024 et le 30 juin 2025). Les victimes parmi les membres du personnel médical et hospitalier se comptent aussi par centaines depuis le début de l'agression sioniste sur Ghaza. Le plus récent bilan du gouvernement de Ghaza, datant du 28 mai 2025, a fait état d'au moins 1.580 martyrs parmi les membres du secteur médical, et de 362 détenus, dont le Dr Hussam Abu Safiya, directeur de l'hôpital Kamal Adwan, torturé dans les geôles israéliennes. Le massacre des demandeurs d'aide alimentaire se poursuit Après 634 jours d'agression sioniste contre Ghaza et 122 jours de siège total, l'armée génocidaire d'Israël continue de massacrer la population civile et les demandeurs d'aide alimentaire. Le bilan statistique quotidien, publié hier par le ministère palestinien de la Santé, indique que le nombre de victimes transférés vers les hôpitaux, durant les précédentes 24 heures (mardi), s'est élevé à 629 victimes, dont 142 martyrs et 487 blessés, soit au total 57.012 martyrs (avec l'ajout de 223 autres martyrs dont les données ont été complétées) et 134.592 blessés depuis le début du génocide en octobre 2023. En outre, depuis la violation du cessez-le-feu par l'entité sioniste, le 18 mars 2025, le nombre de victimes est passé à 6.454 martyrs et 22.551 blessés. Le nombre des victimes des demandeurs d'aide alimentaire a augmenté, lui aussi, à 640 martyrs (+39 durant les précédentes 24h) et 4.488 blessés (+210), depuis le 27 mai dernier. Vers la dissolution de la branche genevoise de la Fondation humanitaire pour Ghaza «La Suisse a engagé une procédure de dissolution de la branche genevoise de la Fondation humanitaire pour Ghaza» (GHF, acronyme en anglais), a rapporté hier l'agence Reuters. La GHF, dont le siège est basé dans l'État du Delaware, aux Etats-Unis, a enregistré une filiale à Genève le 12 février dernier, dans le cadre du soutien de l'administration Trump au plan israélien d'interdiction des organisations humanitaires relevant des Nations Unies et des ONG. «L'ESA peut ordonner la dissolution de la fondation si aucun créancier ne se manifeste dans le délai légal de 30 jours», a déclaré l'Autorité fédérale de surveillance des fondations (ESA) dans un avis aux créanciers publié dans la Feuille officielle suisse du commerce (FOSC), un organe d'information et de publications officielles. L'ESA a déclaré à l'agence de presse Reuters que la GHF n'avait pas rempli certaines conditions légales, notamment le nombre correct de membres du conseil d'administration, une adresse postale ou un compte bancaire suisse. «La GHF a confirmé à l'ESA n'avoir jamais exercé d'activités en Suisse et son intention de dissoudre la branche genevoise», a indiqué l'ESA dans un communiqué. La semaine dernière, les autorités genevoises ont adressé une mise en demeure distincte au GHF, l'invitant à remédier dans un délai de 30 jours aux «défaillances de l'organisation», sous peine de sanctions. Un tribunal de Ghaza accorde 10 jours au chef d'une milice pro-israélienne pour se rendre Le tribunal révolutionnaire, relevant de l'autorité judiciaire militaire du ministère de l'Intérieur à Ghaza, a donné à Yasser Abu Shabab un délai de 10 jours, à compter du mercredi 2 juillet 2025, pour se rendre aux «autorités compétentes» afin d'être jugé, rapporte Al Jazeera. Le communiqué du tribunal, qui inscrit cette décision dans le cadre des dispositions du code pénal palestinien n°16 de 1960 et de la loi sur les procédures révolutionnaires de 1979, a retenu trois chefs d'accusation contre Abu Shabab : trahison et collaboration avec des parties hostiles en violation de l'article (131), formation d'une bande armée en violation de l'article (176), et désobéissance armée en violation de l'article (168). Connu de longue date par les services de sécurité de Ghaza, Abu Shabab a été cité officiellement par le criminel Netanyahou qui a déclaré que son gouvernement avait activé des «clans locaux» pour «affaiblir le Hamas». «Nous avons sollicité l'aide de clans à Ghaza opposés au Hamas. Cela permet de sauver la vie des soldats de Tsahal», a déclaré Netanyahu. Composé d'une centaine d'hommes armés par Israël, le groupe d'Abu Shabab est connu pour ses pillages des aides alimentaires qui entraient à Ghaza avant le blocus total. |
|