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![]() ![]() ![]() ![]() Dimanche, 590e jour de
l'agression sioniste et 78e jour de blocus humanitaire total, l'armée
génocidaire d'Israël intensifie ses massacres contre la population civile de Ghaza.
Le bilan statistique quotidien du ministère palestinien de la Santé publié hier, indique que le nombre de victimes arrivés dans les hôpitaux, durant les précédentes 24 heures s'est élevé à 67 martyrs et 361 blessés. Ce bilan porte le nombre de victimes à 53.339 martyrs et 121.034 blessés, le nombre de victimes depuis le début de l'agression contre Ghaza, et à 3.193 martyrs et 8.993 blessés depuis la reprise des bombardements le 18 mars 2025. Des dizaines de martyrs et de blessés sont encore sous les décombres. Les équipes du Croissant-Rouge et de la Protection civile ne peuvent les atteindre en raison du ciblage systématique par l'armée israélienne. Dans une déclaration à Al Jazeera, le directeur des hôpitaux de campagne au ministère de la Santé indique que les bombardements de ces trois derniers jours ont fait pas moins de 500 martyrs dans différentes parties de Ghaza. Plus de 222 journalistes martyrs: Israël cible les témoins du génocide Dimanche, jusqu'à 14h, le bilan des bombardements annoncé par le ministère de la Santé de Ghaza était de 132 martyrs, dont 61 dans la ville de Ghaza et le nord de l'enclave, et des dizaines d'autres blessés. Parmi les martyrs figurent 5 journalistes et des membres de leurs familles, dont des enfants, victimes de frappes aériennes ciblées dans différentes régions de Ghaza, portant ainsi le nombre de journalistes tués par Israël depuis le début du génocide à plus de 222. Il s'agit de la journaliste Nour Qandil et son mari Khaled Abu Seif, ainsi que trois autres de leurs confrères Abdul Rahman Al-Abdallah, Aziz Al-Hajjar, et Ahmed Al-Zainati. Les époux Nour Qandil et Khaled Abu Seif ainsi que leur fille sont tombés en martyrs dans une frappe aérienne israélienne à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza. Des sources palestiniennes citées par Al Jazeera ont rapporté que des avions de guerre israéliens ont bombardé une maison dans le quartier Al-Saftawi, dans le nord de la bande de Ghaza, ciblant le photojournaliste Aziz al-Hajjar, sa femme et ses enfants. Le journaliste Abdul Rahman Al-Abadla est tombé en martyr lors d'une frappe aérienne sur la ville d'Al-Qarara, à Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza. L'armée génocidaire cible encore les hôpitaux Depuis la nuit de samedi à dimanche, l'armée génocidaire d'Israël a encore ciblé plusieurs hôpitaux de Ghaza. «Suite à la destruction des hôpitaux Beit Hanoun et Kamal Adwan, et au démantèlement de l'hôpital indonésien, tous les hôpitaux publics du nord de la bande de Ghaza sont désormais hors service», a déclaré, hier, le ministère de la Santé. «Après la mise hors service de l'hôpital européen de Ghaza, il y a quelques jours, l'occupation israélienne a intensifié son ciblage et son siège de l'hôpital indonésien dans le nord de la bande depuis l'aube d'aujourd'hui», ajoute le communiqué qui décrit une situation de «panique et de confusion parmi les patients, les blessés et le personnel médical » au moment des attaques, et fait état de la «blessure de deux malades alors qu'ils tentaient de quitter l'établissement». Dans une déclaration à Al Jazeera, le directeur général des hôpitaux, Dr Mohamed al-Zaqout, a affirmé que «les ciblages systématiques de l'occupation contre les hôpitaux rendent impossible la poursuite des soins médicaux aux blessés et aux malades de Ghaza». «L'occupation tue délibérément les blessés en les empêchant d'atteindre les hôpitaux et en ciblant directement les malades, les blessés et le personnel médical à l'intérieur des établissements», a-t-il ajouté précisant que «les forces d'occupation ont tiré directement sur l'unité de soins intensifs de l'hôpital indonésien, où se trouvaient 4 malades». L'intervenant a également rapporté que «l'hôpital Al-Awda a été ciblé par des obus et des tirs de drones, mettant en danger direct la vie des malades, des blessés et des équipes médicales». En outre, poursuit Dr al-Zaqout, «l'hôpital européen a été ciblé par 14 roquettes, détruisant les infrastructures et les conduites d'oxygène, compliquant ainsi les chances de réouverture de l'hôpital». Le même responsable a indiqué que «les soins intensifs, les blocs opératoires et les services d'urgence fonctionnent dans des conditions catastrophiques en raison d'une pénurie de médicaments et de fournitures médicales vitales», alors que «la propagation de la famine a entraîné la mort de 57 enfants et l'enregistrement de cas d'immunodéficience et de diarrhée chronique chez d'autres enfants». |
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