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![]() ![]() ![]() ![]() Samedi, 589e jour de
l'agression sioniste et 77e jour de blocus humanitaire total, l'armée
génocidaire d'Israël intensifie ses massacres contre la population civile de Ghaza.
Le bilan statistique quotidien du ministère palestinien de la Santé, publié hier, indique que le nombre de victimes arrivés dans les hôpitaux, durant les précédentes 24 heures s'est élevé à 153 martyrs et 459 blessés. «Un certain nombre de martyrs sont encore sous les décombres et aux abords des rues et que les équipes de sauvetage et de la Protection civile ne peuvent atteindre» en raison du ciblage de l'armée sioniste. Ce bilan porte à 53.272 martyrs et 120.673 blessés, le nombre de victimes depuis le début de l'agression contre Ghaza, dont 3.131 martyrs et 8.632 blessés depuis la reprise des bombardements le 18 mars 2025. Hier, les bombardements sionistes sur plusieurs régions de Ghaza ont fait 41 martyrs et des dizaines de blessés, dont 26 dans la ville de Ghaza et dans le nord de l'enclave, selon un bilan provisoire établi à 15h par des sources médicales citées par Al Jazeera. «Nous avons déjà un plan» Dans une déclaration publiée vendredi, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence, au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Tom Fletcher, a appelé à la «reprise de l'acheminement rapide, sûre et sans entrave de l'aide humanitaire à Ghaza» dans le cadre d'un «plan coordonné par l'ONU». «Comme nous l'avons démontré lors du cessez-le-feu de cette année - et chaque fois que l'accès nous a été accordé - les Nations Unies et leurs partenaires humanitaires disposent de l'expertise, de la détermination et de la lucidité morale nécessaires pour fournir une aide à l'échelle nécessaire pour sauver des vies à Ghaza», affirme le chef de l'OCHA. S'adressant, sans les nommer, à Israël et aux Etats-Unis, M. Fletcher affirme : «À ceux qui proposent une autre modalité de distribution de l'aide, ne perdons pas de temps : nous avons déjà un plan». Publié le jour même, le plan en question, «ancré dans les principes non négociables d'humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance», élaboré par les Nations Unies et leurs partenaires humanitaires (organisations non gouvernementales nationales et internationales) est «prêt à fournir une aide humanitaire en nature à grande échelle et des services vitaux dans toute la bande de Ghaza». «Ce plan de reprise des livraisons d'aide humanitaire à Ghaza est prêt à être mis en œuvre immédiatement et à l'échelle nécessaire pour soulager les souffrances généralisées», lit-on dans le document de l'OCHA qui précise que «160.000 palettes d'aide (soit environ 8 900 camions) sont déjà positionnées et prêtes à entrer à Ghaza aujourd'hui (vendredi, ndlr)». Le Sommet arabe appelle à «l'entrée urgente de l'aide humanitaire à Ghaza» Le 34e Sommet de la Ligue arabe, qui s'est tenu hier de Baghdad, a appelé à «l'entrée urgente de l'aide humanitaire à Ghaza». La déclaration de clôture a exhorté la communauté internationale à «faire pression pour que cesse l'effusion de sang» dans l'enclave. Dans une déclaration publiée hier sur son site, le Hamas a, de son côté, exhorté les participants au sommet de Baghdad à assumer leurs «responsabilités historiques», à «prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l'agression, à lever le siège et à mettre en œuvre les décisions du Sommet de Ryadh appelant à la levée du siège et à garantir l'entrée de l'aide». Le Hamas a également appelé à des «sanctions arabes et internationales urgentes contre l'occupation fasciste et la poursuite de ses dirigeants en tant que criminels de guerre». Vendredi, les chefs de gouvernements et Premiers ministres de sept pays européens (Irlande, Luxembourg, Islande, Malte, Slovénie, Norvège, et Espagne) ont signé une déclaration dans laquelle ils affirment qu'ils ne resteront «pas silencieux face à la catastrophe humanitaire d'origine humaine qui se déroule sous nos yeux à Ghaza». La déclaration appelle l'entité sioniste à «revenir immédiatement sur sa politique actuelle, à s'abstenir de toute nouvelle opération militaire et à lever totalement le blocus», et demande à «toutes les parties à s'engager immédiatement (...) dans des négociations sur un cessez-le-feu et la libération de tous les otages». La déclaration condamne la «recrudescence de la violence des colons, l'expansion des colonies illégales et l'intensification des opérations militaires israéliennes» en en Cisjordanie et Al-Qods occupées, et rappelle que «le déplacement forcé du peuple palestinien, par quelque moyen que ce soit, est inacceptable et constituerait une violation du droit international». |
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