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Le Pr Mohamed
Chérif Benmihoub a affirmé, hier que, le projet de
loi sur les hydrocarbures est «utile et opportun» mais aussi «incomplet».
S'exprimant sur les ondes de la radio ?Chaîne 3', l'expert en économie, a
clairement déclaré que l'Algérie se trouve, actuellement, dans un «état
d'insécurité» sur le plan énergétique. Même si le projet de loi arrive à point
nommé, l'intervenant constate, néanmoins que la mouture est «incomplète», parce
que ne prenant pas en compte toutes les questions que constitue l'absence d'une
réelle politique énergétique nationale. L'invité de la ?Chaine 3'relève, par
exemple, que l'un des aspects lié au problème énergétique dans le pays est
représenté par la consommation interne.
«Si l'on ne fait rien à ce niveau quel que soit le niveau de production réalisé à l'avenir, il ne suffira pas», a-t-il déclaré en soulignant d'autre part que faute de n'avoir pas suffisamment investi en matière d'exploration, l'Algérie s'est retrouvée projetée dans une impasse. Pour lui ce projet de loi sur les hydrocarbures est peut-être, venu pour améliorer la production et engager un débat sur la nécessité d'instituer une politique prenant en compte, autant les aspects relatifs à la consommation interne que ceux liés à une ouverture dynamique aux énergies renouvelables. Pour traiter de cet ensemble de questions, le même intervenant appelle à engager un large débat, dont la finalité, selon lui, devrait déboucher sur la mise sur pied d'une «politique nationale de l'énergie», appuyée, par plusieurs et non pas une seule loi, comme c'est présentement le cas. Une telle politique, explique-t-il, permettrait d'assurer au mieux la transition des énergies fossiles vers l'exploitation du solaire, mais aussi de décider, par exemple, à quels tarifs facturer la consommation ou comment organiser les mécanismes de subvention de l'énergie. |
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