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Du foot politique et de la politique du foot !

par Slemnia Bendaoud

Foot et politique sont-ils, à ce point, vraiment antinomiques ? Absolument inconciliables ou très peu associés au profit de l'intérêt à apporter à la communauté ? Sont-ils pour autant si différents au point de devenir comme adversaires et très incompatibles ? Sont-ils au contraire solubles l'un dans l'autre à l'effet d'instrumentaliser l'un au profit de l'autre ?

Sinon peut-on en user à bon escient ? Ou même abuser de la joie et de l'allégresse que produit celui-ci à l'effet de permettre à celui-là d'en tirer seul les vrais dividendes ou les éventuelles et potentielles prébendes ? Ou encore tout fusionner et jouer ensuite à son propre jeu ?

A vouloir absolument si bassement sacrifier le noble foot sur l'autel d'un politique mensonger et aventurier ne finit-on pas par subtiliser à l'artiste-né son pur ou grand génie pour en faire juste ces piètres exhibitions que réprouvent pourtant publiquement la morale sociétale et la scène politique ?

Chercher à savamment masquer l'échec politique au travers d'une manipulation éhontée du monde de la balle ronde ne peut que manifestement mener vers une impasse plus que certaine qui nous éloigne davantage à la fois du génie du foot et de la sincérité de l'acte politique.

Comment donc faire pour choisir cet opium qui nous fait virtuellement ou bien réellement monter sur le podium ? : voilà ce qui constitue l'équation fort prisée des régimes autocratiques qui tirent profit de ce cache-misère des peuples à l'effet de longtemps les gouverner dans la paix souhaitée et par ce jeu astucieux et très fécond qui les détend et les castre aussi longtemps pour ne plus jamais s'intéresser après à la politique !

C'est plutôt dans ce panneau tout indiqué que tombent bien souvent tous les régimes des pays sous-développés qui jouent malheureusement presque tous à ce jeu très dangereux de planquer aux basques politiques toutes ces formidables trajectoires de la balle ronde pendue avec un art si majestueux, la rendant plutôt sans âme, inféconde et surtout comme réelle source d'enfanter la bête immonde !

Foot, superstition et, bien évidemment, compétition sont donc assaisonnés à cette magique sauce qui tient sa recette du résultat immédiat à engranger en vue d'assurer une suprématie sur l'adversaire du jour, laquelle garantit en bout de chaine une pérennité au régime.

Seul le résultat compte, en fin de comptes. A n'importe quel prix ! Et par n'importe quel moyen, il faut donc amener ce but qui sauve la mise, le régime, le spectacle, la situation, l'équipe, la face et ses nombreuses interfaces à toute une nation, et libère de suite donc tout son monde à la ronde.

Et pour ajouter du poids, du piquant, de la saveur et de la teneur à ce supposé réalisme ainsi qu'une note ou une joute de fantasme, il faut également doser la superstition, à défaut d'un grand savoir-faire dans le vrai gri-gri.

Allier, en quelque sorte, tous ces ingrédients de la toute favorable superstition à l'imparable compétition, afin de ne rien laisser au hasard et plus rien encore au concurrent direct du moment.

Voilà qui est donc bien dit. Ne restera alors que son impeccable exécution sur le terrain des opérations ! Et là, tout le monde doit s'y mettre ou se démettre. Puisque la règle n'est qu'à ce prix-là : celui qui défie toute autre logique !

En partie, si ce n'est dans les coulisses, notre sport ?le football, en particulier- est ainsi géré présentement, à un très haut lieu du pouvoir hiérarchique de la nation. Ainsi donc, dans une compétition officielle de notre mythique équipe nationale, l'on tient vraiment compte de ces minutieux paramètres et autres nombreux détails.

Les exemples ne manquent pas. Les scandales non plus ! On dirait que tout est fait pour nous exclure de ce jeu qui n'est plus si passionnant et aussi plaisant et intéressant qu'hier et autrefois !

Les jeunes vivent depuis déjà très longtemps en marge de la politique. Ils risquent également de l'être sous peu au sujet du sport en général et du football en particulier.

Notre politique ne draine plus la grande foule. Notre football ne charme plus son large public, n'intéressant vraiment plus grand-monde. Et l'une comme l'autre opèrent donc à huis clos, en solo. Ils préfèrent les coulisses et le jeu sournois, celui difficile à concevoir, bien loin des regards indiscrets et connaisseurs de la foule ; ces vilains jeux qui ne les emballent guère et ne séduisent plus !

Lassés de courir derrière cet hypothétique plaisir bien réel et très sensationnel, les jeunes se mettent donc au mode ?'virtuel''. Ils se dirigent presque tous vers cet espace de réseaux sociaux bien fourni à présent où le rêve juvénile reste encore permis. Pardi !

Où l'escapade ou la poudre d'escampette sont tout de même admis. Où La possibilité de satisfaire au besoin de leurs désirs de se distraire existe encore ! Où les rêves les plus fous ne sont jamais assujettis au moindre visa ou à une quelconque autorisation ! Où la saine intention ou compétition conduit inévitablement à la bonne ou utile action !

Ils sont désormais tous désemparés. Ils n'arrivent plus à suivre ce piètre spectacle qui ne divertit plus son monde. Cette pratique sordide les désole et les affole. Ils en ont, en fait, ras-le-bol !

Le foot n'est-il plus ce jeu symbole que hissent et vantent bien haut leurs nombreuses et belles banderoles, lesquelles traduisent sur le chemin des stades ou dans les tribunes leurs auréoles ? Ou alors, le terrain de football n'est-il plus ce rectangle vert et cette surface bien plane pour ne prendre dans leur esprit que cette forme alvéole et bien drôle ?

N'est-il plus que cette obole que plus personne désormais ne cajole ? Que cet espoir qui s'envole dans un vol d'étourneaux affolés, battant de l'aile ? Est-il victime de ce fréquent zèle des intimes qui veulent se faire pousser des ailes sans pour autant débourser pour le sport le moindre centime ?

Sinon fallait-il mettre tout ce beau monde et pour de bon bien au fond de nos sinistres geôles ?

Dans cette mélodie en sous-sol n'y a-t-il pas vraiment inversion des rôles pour nous laisser penser qu'on a déjà à jamais sinon pour longtemps encore perdu notre boussole ou touché le fond de l'abime ?

Y a-t-il vraiment derrière tout cela un quelconque sou qui leur ouvre très large la porte secrète de ses nombreux dessous ? Des nombreux labyrinthes de ses sous-sols difficiles d'accès ?

C'est Rabah Saâdane ?qu'on le veuille ou non- qui leur appris de sourire à nouveau après avoir enduré une très longue période de vaches maigres, de grandes tristesses et d'une plutôt interminable traversée du désert.

Pourquoi alors lui avoir juste après tourné le dos en lui faisant entendre tout un chapelet d'insanités et d'insultes indignes de l'artiste qu'il fut en guise de dessert accompagnant ce plat indigeste longtemps concocté sans ne jamais plus tard -le moins du monde- juste le regretter ?

Pour avoir si rapidement enterré Rabah Saâdane et sa « tactique ultra-défensive » a-t-on vraiment une quelconque idée sur cette magique « formule très offensive » que prônent tambour battant et à tout bout de champ ses très coûteux remplaçants nommés au pied levé, bardés en plus de ces étoiles étincelantes qui grouillent dans le ciel européen du foot.

Sommes-nous donc si enclins à croire en ces bobards au moment même où ceux qui nous nous auront jetés en pâture à ce rêve impossible à réaliser se sont tout de suite rétractés, revenus ou réel ou à de bien meilleurs sentiments, remettant tout en cause dans leurs discours de circonstance et mettant surtout ainsi de nouveau le pied sur cette terre ferme et bien solide ?

Sitôt réveillés de notre rêve que c'est un autre cauchemar qui nous attend au pied de notre lit, faisant le lit à toutes ces sourdes combines du football algérien, devenues si brutalement sonores pour véhiculer toutes ces images de la honte de notre « amateurisme dans le domaine du professionnalisme » !

Il fallait donc bien rester debout, surtout l'ouïe tendue, les yeux rivés sur cette toute jeune chaine de télé privée étrangère qui nous répercutait ces images de folie d'un foot pris en sandwich entre le besoin de séduire et le devoir de bien se conduire !

Et si le foot universel en tant que discipline sportive n'a jamais mangé à ce pain-là, puisque bien sale et très contagieux, les amoureux de la balle ronde, eux aussi, non plus, n'en veulent plus. Ils s'en détournent ou s'en offusquent !

Ils estiment tous que cette pratique est incompatible avec ce jeu sain tant aimé et bien vénéré. Ils la traitent de jeu bien dangereux. De phénomène tout à fait scandaleux ! Ils refusent tous d'être impliqués à ce jeu mafieux et tendancieux.

Raison pour laquelle ils partent tous à la recherche ou sous le couvert d'autres cieux plus cléments, moins encombrants, mieux performants. Très convenants et moins incommodants. Plus pratiques et mieux bénéfiques.

C'est à n'y rien comprendre ! Tout le monde crie donc à la manipulation et à la corruption. Mais chacun de nous désigne plutôt le voisin, le copain, le coquin, le supposé corrupteur sans faire ce davantage nécessaire clin d'œil envers le prétendu corrompu, le présumé déclencheur de l'acte considéré.

Qui ment et qui dit vrai ? Que faut-il croire : en ce que voient nos yeux sur la pelouse et le petit écran ou en ces mots à confirmer balancés tout de go par ces responsables du foot algérien, criant haut et fort à la combine sur le dos du club ou de l'équipe nationale par, entre autres, une bonne partie des joueurs de leur propre formation ou sélection ?

Ce sont autant de questions qui jettent le flou dans le raisonnement du public qu'elles ne lui apportent pour autant de réponses à ses nombreuses inquiétudes et sérieuses préoccupations.

Les terrains de la politique et du foot sont bien différents. Au résultat acquis à l'avance dans les coulisses du premier correspond celui gagné avec sueur et mérite sur le rectangle vert du second.

Pour y croire, il faut vraiment une bonne dose d'opportunisme, bien semblable à celle se passant de tout commentaire que connait notre politique politicienne. Seulement, en football, le jeu est bien différent, car il n'y a pas de club assuré d'avoir déjà une main sur le titre bien avant même que ne débute la compétition et que les chiffres finaux ne soient enfin rendus publics ou connus de tous. En clair : en football, il n'existe pas cette ?'Rabha*'' d'office bien semblable à ce qui est propre à la scène politique et ses « partis traditionnellement protégés » ! La preuve : avec tout leur pognon et inestimables recrues engagées à coup de mirobolantes sommes d'argent, des clubs pourtant bien solides sur du papier s'avèrent être bien inférieurs et de moindre calibre ou carrure face à leurs pairs, considérés à tort comme étant très ou nettement inférieurs à eux!

Ce maudit foot nous fait justement perdre à présent le nord. Espérons tout de même qu'on arrivera à garder la tête sur nos épaules, et bien froide !

A domicile ou à l'extérieur, le foot nous tient par la gorge, par le bon bout, nous plonge dans un si étrange univers pour nous prendre de travers, à l'improviste, en défaut, à contre-pied, et nous déposer à ces quais inconnus et autres gares d'attente d'où il nous est vraiment très difficile de revenir au plus vite à nos esprits.

Cependant, et contre toute logique, notons qu'à présent, tout le monde investit ou s'investit dans ce magique ou très symbolique créneau. Les uns, plus culottés que ceux qui se mettent en short, attendent impatiemment ce retour sur investissement dans la perspective de sauver la face à une gouvernance tatillonne ou en veilleuse, puisque atteinte jusqu'à la moelle épinière par cette fatidique vieillesse.

Les autres, plutôt plus nuancés, car bien lancés et très défoncés, y trouveront toutefois une véritable ou belle échappatoire, un potentiel ou confortable ascenseur social, le seul refuge à cette vie pleine de grabuges !

Tous donc rêvent de ce rêve certain de moments festins qui les remet à la raison bien tard dans la nuit. Sinon juste au petit matin ce souffre-douleurs de ces crétins de chérubins. Et si le foot détient cette providence de faire sortir de l'anonymat ces êtres en guêtres, en quête de leur bien-être, et ces bourgades longtemps embrigadées et bien gardées par des gens haut gradées, il a également ce grand mérite d'envoyer bien souvent tout son monde à la ronde aux plus profonds abysses de leur tragique détresse et incontournable tristesse.

Ainsi, au foot, l'on joue parfois si ce n'est bien souvent au loto, avec le feu, à la roulette russe, au champion à l'extinction des lampions, à la vedette sans en détenir la moindre étiquette, au sacré héros tout en étant bien loin de réaliser à la perfection son tout préféré numéro, et à tout un ensemble de cartes à dévoiler progressivement au fil de la compétition.

Il est ainsi devenu, par la force des choses ou à force d'être à dessein instrumentalisé, notre cache-misère, notre seul espoir, notre unique prestige, notre magique raison de vivre, l'espace virtuel le plus fonctionnel, le plus sensationnel, ce passe-temps favori, ce souffle continu de la vie.

Chacun y trouve donc son compte, et tout le monde s'y retrouve : les uns à oublier sinon afin de tenter de surpasser les affres moments de leur maudite vie, ces autres pour juste asseoir convenablement les leviers de leur longue hégémonie.

La victoire en compétition internationale réunit son monde autour de ses légendes du foot. Par contre, la défaite défait à elle seule toutes ces combines faites en sourdine dans le dos de ce sport fétiche, très apprécié au passage par de nombreuses potiches.

Il y a donc comme un retour sur terre pour tout ce beau monde, et parfois à la case départ. Une remise en cause ou en question après chaque défaite. En somme, la fin d'un hypothétique rêve qui s'envole de nouveau! Parfois à jamais !

Ils sont donc face à cette amère réalité! Ils ne pourront donc plus comme hier échapper à ce face-à-face, devenu désormais incontournable et surtout inévitable !

Ainsi donc, cette défaite délibérée ou mal digérée renvoie tout son monde à refaire ses comptes, à repenser de nouveau sa stratégie, à revenir parfois au réel ! A évacuer autant que de besoin toutes les apories du discours politique foncièrement hypocrite !

De fait, tout le monde refait donc ses cartes. Ses propres pancartes. Il se repositionne et ambitionne de rejouer à fond de nouveau ses chances grâce à une autre stratégie. Grâce à une autre manière de jouer son coup avec succès.

Mais pourquoi ce football cache-misère nous mène-t-il si souvent en galère ?

Plusieurs hypothèses sont donc avancées. Parmi les plus nuancées et mieux placées, il existe ces espaces de liberté à jamais « cadenassés » ou pour longtemps encore de la carte effacés. Ou encore ces revendications anciennes, dans le temps espacées, mais de nouveau relancées.

Il y a aussi cette absence de gouvernance qui érode et taraude les esprits entrepreneurs de ces tout cultivés jeunes-gens, lassés de vivre de l'entregent des recommandations parentales de ce parrainage d'un autre âge !

Le foot qui a cette faculté d'unir son monde autour de son spectacle se trouve être parfois la réelle cause ou à l'origine des facteurs propres à sa désunion. Bien incapable de réaliser cette communion en l'espèce, faute justement d'espace vital commun à tout ce beau monde venu de différents horizons et autres strates de populations bien différentes et très disparates.

Sitôt la partie terminée, chacun rumine dans son coin ce résultat inconvenant, souvent décevant, pour ce jeune peuple qui fulmine ou qui, de la scène sportive de lui-même s'élimine et se chagrine, ou qui se sacrifie à ce jeu de pousse-ballon qui paradoxalement satisfait et plait à tout son monde à la ronde, et qui incite et invite parfois ces pépites à revendiquer plus de mérite.

En retrouvant de nouveau leurs esprits, ces jeunes gens demandent à recouvrer également leur statut de véritables acteurs au sein de la société, sans être le moindre des cas inquiétés au sujet de cet espoir qu'ils fondent et souhaitent être réalisable à plus ou moins brève échéance.

Ils veulent tous s'échapper rapidement de cette lisière de bande de l'espace sociétal qui les maintient accrochés ou empêtrés dans cette endémique misère, en tout point de vue bien fatale à leur avenir et proche devenir, ne pouvant plus jamais désormais leur convenir.

Ils s'y essaient à cette gymnastique très critique qui les fait passer du rêve à la réalité de leur monde et bien inversement. Ils espèrent tous pour un temps ou pour toujours abandonner leur misère pour s'accrocher pour de bon à cette endémique galère, tels des galions sans le moindre galon, défiant la houleuse et haute mère avec leurs seuls fanions.

Armés de leur unique fanal, celui bien banal avec lequel ils croient fermement quitter ce dangereux tunnel qui chaque jour les enserre, ils souhaitent faire ces grandes randonnées pour à jamais abandonner ce misérable statut de bons à rien ou de vauriens qui leur colle encore et toujours à la peau.

Seulement, devant ces nombreux dividendes à empocher et qui ne profitent toujours qu'à ceux qui instrumentalisent le foot afin de suppléer avec les carences de la politique, ils savent tous qu'ils ne sont que ce dindon de la farce, venu tout simplement pour garnir les tribunes ; tantôt huant ses héros, tantôt applaudissant tout son monde, y compris celui tapi dans l'ombre qui en profitera à satiété.

En quittant le stade, ils reviennent tous à l'évidence ou de loin de leur rêve du jour, juste un moment auparavant fait sur cette estrade de gradins, à la manière des hommes de théâtre. Ils baissent donc le rideau et abandonnent la scène, souvent sevrés de ce beau spectacle et très inquiets au sujet de leur sort, resté encore ou toujours inchangé.

Ils iront, tous adossés au mur de leur quartier, longtemps ruminer leur malheur qui dure dans le temps. Les uns, essoufflés par tant d'efforts fournis pour rien, veulent abandonner tout simplement tout espoir dans cette maudite vie ; les autres, par contre, la refusent et récusent très fortement le comportement de tout leur monde alentour, ne croyant plus à grand-chose.

Plutôt que de maudire les ténèbres de la nuit, mieux vaut y allumer une simple bougie ! On y verra certainement bien mieux, aidé de sa seule lueur.

Plutôt que de longtemps investir dans la gloire de l'illusoire, ne faut-il pas seulement croire en ses propres moyens et travailler ensemble pour l'avenir commun du pays ! On y réalisera sûrement de très belles choses.

Du foot politique, ils en auront eu pour leur argent, mais surtout plein les yeux. Il reste que la politique du foot national fait encore du surplace sinon marche-arrière, en dépit de tout ce pognon, ne produisant que ces échecs à tous les coups essuyés sur les terrains de jeu.

Aussi pressés de satisfaire d'abord à un agenda politique qui leur a toujours ravi la vedette, les vrais artistes de la balle ronde ne savent plus sur quel pied s'appuyer ni avec quel pied faut-il désormais mettre le ballon au fond des filets !

Dans cette danse où ils s'emmêlent les pieds, le spectacle affiché n'est plus emballant. Vraiment désolant !

Possible ascenseur social ou alibi politique au secours des gouvernants, le foot suit ces trajectoires de balle qui refuse d'aller au fond des filets adverses. Entre folie et ras-le-bol, il nous mène en bateau. Souvent en plein désert !

(*) La gagnante d'office.