En dépit des nombreuses interventions des services de police qui tentent de remettre de l'ordre dans la pratique commerciale notamment la lutte contre le commerce informel, ce dernier résiste et ne veut pas plier. La rue Fortassa déborde quotidiennement de marchands illégaux particulièrement ceux activant dans la vente des vêtements, des chaussures, des ustensiles et autres articles divers squattant la rue et les trottoirs et rendant difficile la circulation automobile et piétonnière. Un autre spectacle désolant qui montre l'incivisme des marchands informels au niveau des marchés des fruits et légumes de Graba et du centre-ville.

Sur les lieux, l'on peut constater des fruits de tous genres et des dattes exposés à proximité des poubelles. Et des citoyens peu conscients des dangers qui guettent leur santé achètent ces produits «visités» par les mouches et les moustiques.

Une situation qui nécessite une remédiation urgente afin d'éviter des maladies aux consommateurs. Dans ce contexte, les autorités locales, les services d'hygiène et de sécurité sont interpellés pour remettre de l'ordre dans la pratique commerciale.

De leur côté, des commerçants exerçant dans l'informel évoquent le manque d'opportunités de travail et affirment que pour s'extraire des griffes du chômage, ils sont contraints de subvenir aux besoins de leurs familles par tous les moyens leur permettant de gagner leur pain. Celui-ci éloigne le spectre de la faim, disent-ils.