A peine le retour du froid installé, les accidents domestiques dus à la mauvaise utilisation des appareils de chauffage fonctionnant au gaz de ville ou au gaz butane sont réapparus, plus inquiétant même si cela n'a causé, fort heureusement, que des indispositions passagères ou début d'asphyxie.

Au cours de la soirée du 6 décembre, vers 22h45, a indiqué hier un communiqué de la protection civile de Constantine, deux cas de ce genre ont été enregistrés à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Le premier a touché 5 personnes d'une même famille qui ont été victimes d'un début d'asphyxie suite à l'inhalation de gaz brûlé (monoxyde de carbone) provenant d'un chauffe-bain. Et les victimes n'ont dû leur salut qu'à l'intervention rapide des agents de la protection civile qui les ont secourues en leur prodiguant les premiers soins à domicile avant de les évacuer à l'hôpital Abdelkader Bencharif de la localité. Au cours de la même journée, la protection civile a évacué, dans un état d'évanouissement, une femme qui a été victime également de l'inhalation des gaz brûlés dégagés par un appareil de chauffage («Tabouna») que la victime avait introduit avec elle dans la salle de bain.

Dans ce même cadre, il faut signaler que la Sonelgaz, par l'intermédiaire des sociétés de distribution de l'électricité et du gaz, a lancé depuis quelques semaines une campagne de sensibilisation et de prévention sur les dangers du gaz domestique visant surtout les communes et zones rurales de la wilaya, en faisant du porte-à-porte pour expliquer aux ménagères les risques d'une mauvaise utilisation de cette énergie. Pour sa part, la société de distribution (SDE) de l'Est, direction d'Ali Mendjeli, a lancé une opération similaire et distincte au niveau des résidences universitaires de la nouvelle ville Ali Mendjeli, visant la nombreuse communauté estudiantine concentrée à la nouvelle ville Ali Mendjeli et à la nouvelle ville universitaire mitoyenne. Toutefois, le danger dans ces résidences neuves équipées de gaz de ville pourrait provenir essentiellement du risque d'incendies d'origine électrique à cause de l'utilisation d'appareils de chauffage fonctionnant à l'énergie électrique.