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Capitale de la culture arabe 2015: Associations et institutions appelées à s'impliquer

par A. Mallem

L'APC de Constantine prépare une série de rencontres avec tous les acteurs locaux de la société civile pour les impliquer dans la préparation de l'évènement de 2015 qui fera de la ville la capitale de la culture arabe.

Contacté hier, le docteur Messai, vice-président de l'APC chargé des affaires culturelles, éducatives et sportives, nous a informé que la première réunion de ce genre aura lieu aujourd'hui et réunira les représentants des secteurs de l'éducation, de la culture, des affaires religieuses, de la sûreté nationale et quelques associations pour essayer de cerner avec précision le rôle que chacun est appelé à jouer dans la préparation et l'encadrement de l'évènement. « Nous sommes aussi en train de préparer deux journées d'études à l'intention des associations de la société civile pour les charger de lancer, dès à présent, des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens pour les inciter à participer activement à la préparation de leur ville pour accueillir les étrangers qui viendront non seulement de tous les pays arabes, mais aussi de plusieurs autres pays étrangers, ainsi que des délégations locales qui vont venir des 47 wilayas d'Algérie».

Durant ces deux journées, a jouté le Dr Messai en rappelant que ces journées devaient se tenir le 17 et le 18 décembre mais qu'elles viennent d'être reportées pour le 25 du même mois à cause de la tenue à cette date d'une session de l'APC, il sera surtout question de la qualité de l'accueil des invités étrangers, du sens civique et citoyen qui s'exprimera par l'hygiène du milieu, la sécurité, la disponibilité, etc.

Rappelant à notre interlocuteur qu'une réunion similaire s'était déroulée récemment dans la ville du pont et avait réuni le mouvement associatif, sous l'égide d'une association présidée par un élu communal, notre interlocuteur a répondu que l'évidence a montré que ce conclave avait eu un «impact nul» sur les citoyens et qu'il importe de changer le fusil d'épaule. «Cette association dont les efforts d'organisation et d'encadrement de la société civile ne sont pas mis en cause, nous a promis de réunir à ces journées d'études une centaine d'associations qui évoluent dans sa sphère d'influence, mais nous n'allons pas nous limiter à cela et nous allons inviter de nombreuses autres associations dont l'implantation au sein de la population apparaît plus évident. Nous voulons organiser ces journées d'études pour examiner les voies et moyens de préparer le citoyen constantinois à l'accueil de cette manifestation, mais aussi pour essayer de secouer les associations et les amener à être plus présentes sur le terrain, de leur inculquer le sens de la communication et les méthodes d'approche qui pourraient leur être utiles pour parler au citoyen et le sensibiliser à l'importance de l'évènement et à l'importance qu'il aura sur sa vie directe et sur l'avenir de la ville». Non sans reconnaître, «nous connaissons parfaitement les limites des associations, mais nous avons pensé que l'expérience mérite d'être tentée», a argumenté notre interlocuteur.