Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Un personnel de 160 agents et des équipements modernes : Un nouveau centre anti-cancer privé ouvrira en 2015

par Salah C.



Un opérateur économique spécialisé dans les équipements médicaux basé à Oran investit dans un projet d'un centre polytechnique de diagnostic médical qui sera opérationnel au courant de l'année 2015.

Le porteur du projet, M. Benhamadi, tient à souligner le caractère humanitaire de ce choix, du fait qu'il constitue le premier au niveau de l'ouest du pays et notamment pour faire face à une demande de plus en plus accrue en matière de prise en charge des cancéreux. Ce nouvel établissement viendra ainsi suppléer le centre anticancéreux d'El Hassi qui n'arrive plus à répondre à la demande de l'ouest et du sud-ouest du pays. Afin de réunir toutes les conditions de sa réussite, le promoteur a pris attache avec un établissement spéciaisé basé à Benidorm en Espagne, de renommée mondiale dans ce domaine, afin d'offrir des soins de qualité aux milliers de cas dont la prise en charge au niveau des structures publiques laisse à désirer.

Dans un premier temps, M. Benhamadi a fait intervenir un bureau de consulting avec des experts en la matière avant d'entamer l'étude technique du projet et le choix de l'entreprise réalisatrice. En clair, il s'agit d'un établissement livré clés en main, souligne notre interlocuteur, qui rappelle que ce projet a vu le jour grâce à l'adhésion de l'ancien wali d'Oran, le secrétaire général de la wilaya qui suit pas à pas les différentes étapes, ainsi que la Banque de développement local (BDL) qui a facilité toute la procédure pour l'entame du projet en question présenté dans le cadre du Calpiref. Ainsi, l'attributioin du terrain a été effectuée dans un temps relativement court et, de plus, à proximité de l'EHU 1er Novembre 1954.

M. Benhamadi fait un parallèle dans le domaine de l'investissement entre le secteur public et le privé en considérant que si, pour le premier, la procédure est complexe et prend énormément du temps, le second a une démarche plus simple et permet de gagner notamment au plan du timing. A titre illustratif, pour l'acquisition d'accélérateurs, un établissement public passe par trois appels d'offres, alors que pour le privé, un seul suffit, sachant qu'un avis d'appel d'offres peut durer jusqu'à deux ans. Pour ce projet précis, tout se fait parallèlement et l'équipementier est déjà connu. Par ailleurs, sur le plan des ressoures humaines, le bureau de consulting a prévu de recruter le personnel, estimé à 160 agents, tous corps confondus, 8 mois avant la mise en service de la structure, et ce dans le but de lui dispenser une formation adéquate aussi bien sur la spécialité que sur l'usage des équipements.

Sur ce plan, M. Benhamadi compte puiser dans les potentialités locales notamment en direction des jeunes diplômés qui profiteront d'une formation continue. L'objectif assigné est d'atténuer les souffrances de ces malades lourds du fait qu'actuellement le délai d'attente pour une prise en charge atteint les 7 mois, alors que sous d'autres cieux elle n'est que de 5 jours et une prise en charge instantanée des cas jugés urgents. L'établissement sera spécialisé, dans un premier temps, dans le diagnostic de tous les cancers et de la radiothérapie. Dans un second temps, il est prévu une extension de l'activité pour toucher d'autres spécialités comme l'urologie et la pneumologie ou encore le cardiovasculaire. Il est prévu également d'opter pour la télémédecine et l'informatisation de tous les services et ce pour être aux normes modernes.

Par ailleurs, on apprend également qu'un hôtelier s'est proposé pour prendre en charge gratuitement les malades ainsi que leurs proches durant leur séjour à Oran. Cette œuvre draine beaucoup de bienfaiteurs comme c'est le cas d'une association basée à Sidi Maarouf, ainsi qu'un autre qui a adhéré à cette démarche humanitaire et qui ouvrira un centre d'accueil à Bir El Djir.