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A première vue, ce
qui attire l'attention ce sont les poubelles entassées, de manière anarchique,
en divers endroits. Le quartier de la cité E ?Intissar', sise au chef- lieu de
Relizane, ne répond, malheureusement, plus aux «normes de vie», pour reprendre
l'expression d'un citoyen de cette cité populaire. En effet, à l'intérieur de
ce quartier, à première vue, ce qui attire l'attention ce sont ces poubelles
entassées, de manière anarchique, en divers endroits, rendant l'atmosphère
irrespirable de puanteur. Un habitant a mentionné, dans ce contexte, l'absence
de lieux de collecte d'ordures ménagères. «Que coûte une benne à ordures pour
l'APC ?» s'interroge notre interlocuteur. Un autre, résidant depuis 15 ans dans
ce quartier, explique que les habitants sont menacés de maladies à transmission
hydrique (MTH) en raison du phénomène de débordement des eaux usées. La saleté
et la dégradation de l'environnement ont transformé cette cité en un
bidonville. Les habitants limitrophes des fermes, font face à un autre
problème. Il s'agit de la visite des sangliers, dès la tombée de la nuit. «Les
sangliers se transforment en animaux domestiques, sans oublier les rats !» dira
un citoyen. Les habitants rencontrés sur les lieux n'ont pas hésité à exprimer
leur ras-le-bol et soulever leurs problèmes.
La route principale, empruntée par les transports en commun, est revêtue d'une vieille couche de goudron, mince et usée. Ainsi, lorsque deux véhicules se croisent, l'un d'eux doit, obligatoirement, s'arrêter afin de céder le passage à cause de l'exiguïté de la route dont la largeur ne dépasse pas les trois mètres. La chaussée est elle-même impraticable, notamment en hiver. Les automobilistes font tout pour éviter les crevasses et les dos-d'âne pour préserver les pneus et les amortisseurs de leurs véhicules. |
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