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Des travailleurs
recrutés, en novembre dernier, par les Oeuvres universitaires, dirigées par une
dame, attendent la régularisation de leurs dossiers administratifs et par
conséquent leur rémunération, depuis cette date, alors qu'ils sont installés et
travaillent déjà depuis 10 mois. A priori ces travailleurs sont pris en otage
entre la DOU et le contrôleur financier qui campent, chacun dans son camp, en
faisant valoir des arguments administratifs que seul le premier magistrat de la
wilaya est en mesure de trancher. Le contrôleur financier évoque « le double
emploi » dans les listes des travailleurs en question .Une question de
signature puisque a-t-on expliqué la directrice du DOU occupe aussi le poste de
directrice d'une cité universitaire ce qui est contraire à la loi. Pour dénouer
cette affaire il a été demandé à la DOU de démissionner de son poste de
directrice de cité U. De son côté la directrice des Oeuvres universitaires se
défend par d'autres arguments administratifs en avançant que les dossiers des
travailleurs en question « ont été visés par la fonction publique » ce qui rend
l'opération de recrutement de ces agents réglementaire. Selon la responsable
l'installation de ces travailleurs émane d'une décision ministérielle.
Dans ce bourbier administratif qui semble comporter beaucoup de non-dits entre ces deux responsables, 50 travailleurs, qui ont longtemps rêvé d'un poste de travail synonyme d'une amélioration de leur situation sociale, travaillent sans être payés. Ils ne savent pas encore quand leur situation sera régularisée car ils sont toujours hantés par le spectre du chômage qui les guette toujours car ils risquent, du jour au lendemain, d'être remerciés s'il s'avère qu'ils y a eu des erreurs administratives dans la procédure de recrutement. |
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