Le secteur de l'emploi, dressant son dernier bilan d'activités de fin 2009, évalue la population active, dans la wilaya d'Aïn-Témouchent à 167300 personnes pour un nombre d'habitants estimé à 379592. Ainsi les mêmes sources d'information situent le taux de chômage à 13,10% un seuil qui se traduit par 16949 demandes d'emploi.

 Pour la seule année 2009, il a été recensé 2174 demandes de travail acceptées. La formulation telle que avancée dans le bilan d'activités présenté lors de la session plénière de l'APW, ne permettait pas de s'étaler dans les analyses afin de connaître les nombres de postes créés permanents, contractuels ou temporaires. D'un autre côté, le bilan fait état de 17147 postes d'emploi créés en 2009 dans les différents secteurs économiques et administratifs. Il y a quelque part un manque de données pour justifier les écarts constatés entre les chiffres des agences locales de l'emploi et ceux des différents secteurs fournis par la direction de l'emploi et la DAS.

 Néanmoins, les premiers comme les seconds ne sont pas trop éloignés et permettent bon gré mal gré de connaître la distribution des effectifs et les tendances par secteur d'activité. Le puzzle tel que présenté ne retient pas la patience de l'analyste voulant faire un comparatif sur au moins 4 ans. Mais des traits généraux séparant les différents lots aident l'observateur à comprendre que les secteurs de l'agriculture et de l'administration balayent de grosses portions du puzzle estimées à 20 et 16% suivis du commerce et du BTPH avec 14 et 12%. Le secteur des services a gagné plusieurs rangs, ces dernières années et tend à se placer parmi le premier peloton.

 Il a devant lui des jours meilleurs pour évoluer et améliorer sa cote. Ceci dit, la pêche, les forêts, l'industrie et le transport, occupent le bas du tableau et ne font qu'une faible apparition dans le puzzle. Certains chiffres présentés dans le bilan devaient être revisités car le taux de l'emploi effectif dans le secteur de l'industrie (au niveau du mégapole) est nettement important. Cependant des secteurs qui ont bénéficié de sommes colossales au titre des différents programmes liés à la relance, soutien à la croissance économique et autres paraissent à la traîne si l'on se réfère au bilan d'activités 2009.