Depuis quelques jours, les usagers de la ligne 28, reliant Aïn El-Beida à la cité Dar El Hayat, vivent un véritable calvaire.

 Certains transporteurs indélicats n'hésitent pas en effet à abandonner à mi-chemin les usagers, habitants de cette localité distante de quelques bornes d'Oran.

 Les concernés ont donc décidé d'interpeller le premier responsable du secteur des transports en vue de trouver une solution au problème de l'anarchie qui caractérise cette ligne. Hier, ils étaient nombreux à dénoncer le comportement de certains chauffeurs et receveurs qui, sans aucun scrupule, abandonnent les clients à mi-chemin sans se soucier du règlement qui régit ce volet. Certains sont abandonnés à hauteur de la glacière alors que d'autres le sont à mi-chemin de l'itinéraire prévu.

 Outre ces désagréments, les contestataires ont dénoncé les séries d'altercations survenues lors du trajet. Une situation qui est devenue, selon eux, insupportable car les transporteurs ne font preuve d'aucune considération pour les occupants des bus. Devant cette situation, les concernés ont décidé d'adresser un rapport détaillé sur la situation alarmante qui caractérise cette ligne et interpellent les plus hautes instances pour dépêcher une commission afin de renforcer le contrôle et sanctionner ceux qui sont en infraction à la réglementation. Une faute qui, selon certains syndicats, incombe aux chauffeurs et aux receveurs qui, en l'absence de contrôle, opèrent à leur guise sans aucun respect pour la loi. La mise en place d'une coordination entre les services des transports et ceux de la police pour intensifier le contrôle et sanctionner ceux qui sont en infraction a été largement souhaitée, notamment avec le recrutement d'un personnel conforme aux donnes du transport urbain.