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Derkaoui Mansour (président de l'IRB Sougueur): «Ne pas brûler les étapes»

par Entretien Réalisé Par Kamel Lezoul

Reversé cette saison dans le groupe Ouest du championnat Inter-régions, l'IRBS version le président du club Derkaoui Mansour, qui a pris la ferme décision de rajeunir l'équipe tout en comptant sur les joueurs du cru, semble réussir dans son entreprise. Selon bon nombre d'observateurs qui suivent cette jeune équipe drivée par Ouandadji, elle est sur de bons rails. Pour en savoir plus sur l'IRBS, nous avons donné la parole au président du club qui nous a dressé un état des lieux.



Le Quotidien d'Oran.: Un mot sur le parcours de votre équipe.

Derkaoui Mansour : Avec une équipe aussi jeune, je ne peux qu'être heureux du moment qu'on occupe actuellement la huitième place à huit points du leader l'IRBM. Aussi, ma satisfaction réside dans le fait qu'on a lancé dans le bain des jeunes qui ont répondu à l'attente. Bref, l'équipe progresse de match en match et je suis persuadé qu'elle présentera un visage encore meilleur durant la phase retour.



Q.O.: L'IRBS va-il revoir ses objectifs à la hausse ?

D.M.: Certes, mathématiquement parlant, rien n'est encore joué car il reste encore 13 matches à disputer, soit 39 points à prendre. Mais ceci ne m'empêche pas de dire que notre objectif reste toujours le maintien. Je suis quelqu'un de réaliste qui n'aime pas mentir aux gens. Donc on ne doit pas brûler les étapes, laissons le temps à cette équipe. On reparlera d'accession dans deux ans, c'est une promesse de ma part aux fidèles du club.



Q.O.: Apparemment, l'élimination en Coupe d'Algérie n'a pas affecté votre équipe.

D.M.: Effectivement, pour nous la Coupe d'Algérie n'était qu'un bonus. On jouait nos rencontres sans aucun complexe ni pression, même si j'avoue que cette élimination m'est restée en travers de la gorge, car mes joueurs se sont montrés plus volontaires sur le terrain. Je dirai même que c'est le referee qui nous a fait perdre en nous refusant deux penalties.



Q.O.: Justement, quel est votre commentaire sur l'attitude de l'entraîneur Ouandadji ?

D.M.: J'estime qu'on a accordé trop d'importance à cette affaire. Maintenant, je me demande est-ce interdit qu'un père éduque son fils ? Où qu'un professeur gifle son élève ? Je dirai que c'est tout simplement dans son intérêt. Ouandadji considère les joueurs comme ses enfants et veut coûte que coûte qu'ils réussissent dans leur carrière. C'est pour cette raison qu'il a agi de la sorte, sauf que certains organes de presse se sont trop étalés sur cette affaire en lui donnant une autre dimension.



Q.O.: La situation financière du club s'est-elle améliorée ?

D.M.: Certes, on ne roule pas sur l'or, mais je reconnais tout de même qu'on n'est pas lésés. Et là tout le mérite revient aux bailleurs de fonds et à leur tête le P/APC qui ne ménage aucun effort pour nous venir en aide. Je dirai même que c'est la clé de notre réussite et je le remercie du fond du coeur, sans oublier bien sûr certains bienfaiteurs.



Q.O.: On vous laisse le soin de conclure.

D.M.: Au départ, personne n'aurait misé sur les chances de l'IRBS. Le temps nous a donné raison et on ne cesse de recevoir des encouragements de toutes parts. Cela prouve qu'on est sur le bon chemin. Enfin, je saisis cette occasion pour remercier tous ceux qui, de près ou de loin, sont derrière cette réussite, à savoir les joueurs, le staff technique, les dirigeants, les supporters et bien sûr les autorités. Je souhaite que cette dynamique soit entretenue et que l'équipe chère aux défunts Krimo et Boufarès retrouve sa véritable place.