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Liamine Bougherara (entraîneur DRBT) : «Ce sacre a un goût particulier»

par A. Mallem

Il est inutile de dire que Liamine Bougherara est un entraîneur heureux et comblé. En tout cas, on sentait chez ce technicien le sentiment d'avoir réalisé un exploit historique. Malgré la défaite concédée à Bordj Bou Arreridj pour le compte de la dernière journée du championnat de division nationale amateur groupe Est, il a montré sa disponibilité en répondant à nos questions avec humilité et modestie.

Le Quotidien d'Oran : Que ressentez-vous après l'exploit historique que vous venez de réaliser ?

Liamine Bougherara : Je me sens surtout délivré d'un grand poids. Et j'ai le sentiment du devoir accompli.

Q.O.: Comment jugez- vous ce premier grand succès dans votre jeune carrière d'entraîneur ?

L.B.: Effectivement, c'est la première accession que je réalise avec une équipe en tant qu'entraîneur. C'est inédit pour moi et ce succès à un goût particulier.

Q.O.: A quel moment avez-vous pensé que l'accession était possible ?

L.B : Au départ, quand j'ai pris en main le DRBT, j'avais un petit doute en ce qui concerne la qualité de l'effectif mais rapidement, et après le match aller joué à domicile contre le MOC où l'on a fait match nul, j'ai eu l'intime conviction que l'on pouvait jouer l'accession et concurrencer ce grand club. Et cela malgré le fait que je ne connaissais pas encore le niveau des autres équipes.

Q.O.: Quelle a été votre stratégie ?

L. B: J'ai commencé par demander au président d'accorder une prime de rendement aux joueurs malgré le nul face au MOC à domicile. Gueraiche s'est motré compréhensif. Et c'est à partir de là que les choses ont évolué, le président ayant compris que les primes motivent les joueurs en les poussant à donner le meileur d'eux-mêmes.

Q.O.: On a constaté aussi que la discipline régnait au sein du groupe ?

L.B.: Effectivement, dès ma prise de fonction à la quatrième journée et jusqu'à l'épilogue du championnat, les joueurs ont toujours répondu présent. Outre cette donne, le staff dirigeant s'est montré à la hauteur.

Q.O.: Quels étaient les rapports avec votre président ?

L.B.: Dès le départ, Le président m'a donné carte blanche. J'ai commencé alors à mettre en place une assise organisationnelle et administrative, ce qui faisait défaut chez la majorité des clubs des divisions inférieures. Et avec le soutien sans faille du président, je n'ai pas trouvé aucune difficulté.

Q.O.: Doit-on comprendre que vous souhaitez poursuivre votre mission?

L.B.: Pour le moment, il est vrai que le président tient à me renouveler sa confiance. Mais je ne peux me prononcer avant de connaître son projet d'autant que j'ai plusieurs contacts au niveau de différents paliers.