La réaction rapide
des éléments de la police judiciaire de la Sûreté de Skikda, a permis de mettre
en échec une tentative de kidnapping perpétrée, en plein centre-ville,
précisément aux «Quatre routes», sur les hauteurs de Skikda. Selon le
communiqué de presse, émanant de la cellule de communication de la Sûreté de
wilaya, les faits remontent au 03/02/2014. En effet, ce jour là, à 14h, trois
malfaiteurs, circulant à bord d'une voiture de marque Renault Clio Campus,
s'arrêtent, brusquement, à hauteur d'une jeune fille, âgée de 18 ans, lycéenne
de son état, l'embarquent de force dans leur véhicule et démarrent en trombe
vers une destination inconnue. Les citoyens qui avaient assisté à la scène
médusés alertent, immédiatement, la police qui mobilisa ses éléments déployés à
travers la ville, réussissant à repérer le véhicule suspect, roulant à vive
allure, sur l'Avenue Houari Boumediene et engager une course- poursuite. Se
rendant compte qu'ils ne pouvaient plus échapper aux policiers, à leur arrivée
à la Cité Merdj Eddib, dans la partie basse de la ville, les ravisseurs
abandonnent la partie en stoppant, tout à coup, le véhicule pour l'abandonner
avec leur victime à bord et prendre la fuite. Ils seront, encore une fois, pris
en chasse et n'iront pas loin puisqu'ils seront arrêtés, tous les trois, au
bout de quelques minutes. Ils étaient âgés de 16, 20 et 21 ans. Ils ont été
transférés devant le service spécialisés pour le suivi de l'enquête et le
véhicule à l'intérieur duquel se trouvait, encore, la lycéenne, saisi. Cette
dernière était saine et sauve; elle a été, cependant, prise en charge et a
bénéficié d'un suivi psychologique par les spécialistes de la Sûreté de wilaya,
en raison de la terrible épreuve qu'elle a subie, lors de son kidnapping. Selon
les premiers éléments de l'enquête menée par les policiers, il ressort que
cette affaire est sous-tendue par un différend opposant la fille à ses
ravisseurs dont l'un n'est autre qu'un camarde de classe. Présentés devant le procureur
de la République, les trois mis en cause ont été déférés devant le magistrat
instructeur qui a ordonné leur mise détention préventive.