|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
C'est sous le
slogan : «Bien agir, aujourd'hui, pour pouvoir mieux soigner, demain» que s'est
tenue, jeudi dernier à Médéa, une importante et intéressante journée
scientifique sur la rage et la brucellose, aussi bien animale qu'humaine.
Organisée par la jeune association des médecins libéraux de la wilaya de Médéa,
en étroite collaboration et avec l'appui logistique très précieux, de la
direction de la Santé et de la Population (DSP) de la wilaya de Médéa, cette
journée scientifique, sur la rage et la brucellose, a été abritée par la salle de
conférences de la Maison de la Culture ?Hassan El-Hassani'.
Une rencontre scientifique à laquelle étaient conviés les médecins publics et privés ainsi que les responsables des différents établissements et structures hospitaliers (EPH, EPSP, polycliniques..) de la wilaya de Médéa. Caractérisée par la présentation de sept (07) communications, cette journée scientifique, dont l'encadrement était assuré par les docteurs Mohamed Fateh Benkortbi, infectiologue à Médéa, Abderrezak Soufi de l'Institut Pasteur d'Alger, et Abderrahmane Zitouni (Laboratoire d'analyses privé), s'est penchée sur «ces deux maladies, à déclaration obligatoire, sous surveillance nationale» que sont la rage et la brucellose. A titre d'exemple, et pour information, la rage humaine en Algérie, continue à l'état enzootique, avec entre 15 et 20 cas par année, tandis que pour la rage animale, 900 cas, en moyenne, sont déclarés chaque année, alors que 120.000 personnes sont exposées au risque rabique. C'est ce qui explique l'importance de cette journée scientifique, au cours de laquelle les différents communicants ont parlé, longuement, de «la rage animale», «la rage humaine situation épidémiologique à Alger : condition à tenir devant une morsure». Après la quatrième communication qui a abordé «la chaîne de froid» par le Dr Mohamed Isaad, de l'Institut Pasteur d'Alger), les trois dernières communications ont traité de l'autre maladie qu'est la brucellose, aussi bien animale (docteurs Slama et Ali-Turki) qu'humaine, dans ses aspects cliniques et thérapeutiques (docteurs Mohamed Fateh Benkortbi et Mounira Ouar de l'EHS El-Kettar, Alger). Des communications qui ont été suivies d'un long débat qui aura permis, à plusieurs intervenants de dire, expliquer et comprendre beaucoup de choses sur ces deux maladies, dans la wilaya de Médéa, plus particulièrement. |
|