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2ème partie
LE CONSTAT SUR LE CARBONE, TROISIEME METABOLITE ESSENTIEL, AVEC L'OXYGENE ET L'HYDROGENE, A L'ORIGINE DE TOUTE SYNTHESE ORGANIQUE DES CORPS VIVANTS (C+H+O). Comment est-il devenu possible de diaboliser si banalement, et en ce 21ème siècle, par excellence celui de la communication, un métabolite naturel aussi fondamental que le Carbone. Comment serait-il acceptable, que cet élément si essentiel à toute synthèse organique et à la perpétuation de la vie même sur Terre, puisse être considéré et vulgarisé de nos jours comme une entité négative responsable de la catastrophe écologique majeure et imminente décrite dans les scénarios hollywoodiens du Réchauffement Climatique Global ? Ne parle-t-on pas, si aisément et de manière presque excessive, que de «développement vert» et de «croissance décarbonée» ; de «banque du carbone» par laquelle, entendez bien, les plus grands pollueurs et émetteurs de CO2 se rachèteraient une bonne conscience - tout en continuant, bien sur, à polluer ! Quand on demande aux spécialistes du GIEC (j'en ai personnellement interpelé8 Jean JOUZEL, éminent glaciologue et vice-président du GIEC et je dois dire malheureusement sans grand succès de réponse scientifique claire ni convaincante !) de nous fournir la part réelle de l'action des gaz à effet de serre en émission dans l'atmosphère, dont le gaz carbonique (CO2), dans le processus de Réchauffement Climatique Global par rapport au fait tangible - et scientifiquement admis par l'ensemble de la communauté scientifique des différentes disciplines des sciences de la Terre du monde car justifié par des éléments scientifiques avérés et recoupés par plusieurs disciplines - de l'oscillation quaternaire d'aridité croissante enregistrée depuis le Néolithique , ils ne peuvent répondre catégoriquement? Les questions relatives à l'étude du climat et de l'environnement auraient-elles subitement quitté le champ, si juste et prometteur, des sciences expérimentales et objectives pour s'engouffrer dans celui de l'ésotérisme et des religions où il s'agirait désormais de croire, par foi ou par crainte mais pas du tout par simple raison logique acquise par l'efficience de discours et de démonstrations scientifiques convaincantes. Il faut reconnaître aujourd'hui, et peut être commencer déjà à le déplorer, en appel à un sursaut et réajustement salutaire, que cette notion de problématique de l'environnement est devenue une sorte de nouvelle religion? ou, plutôt même, la Religion du 21ème siècle. Et, comme de coutume et de tradition observée dans le lointain passé, celle-ci attire à elle plus de charlatans et d'apprentis sorciers revendiquant des capes et auréoles de prophètes que de vrais savants et scientifiques sincères. Toute une faune d'aventuriers et une pléthore de services s'occupent de ce nouveau filon qu'est devenu l'environnement, même si ceux-ci ne disposent, pas même, de la formation et rudiments élémentaires des sciences du milieu? Et le carbone diabolisé, en est une de leur création, aberration et moyen de diversion qui se nourrit, en nouveau fond de commerce, de la panique installée, en préalable, chez les citoyens et profanes. Abus de confiance délibéré ou véritable stratégie d'escroquer la crédulité de ces pauvres âmes citoyennes ! Faudrait-il taire ce constat, et se faire le complice passif de ces dépassements et actes aussi bien immoraux qu'inciviques de piratage et de brouillage des esprits, en vue de les rendre plus perméables à la nouvelle escroquerie du siècle ? Alors qu'il y tant de choses à faire pour une réelle prise en charge de la détérioration de notre environnement? « Nous regardons ailleurs, alors que notre maison brûle », reste, bien malheureusement, une constatation encore de mise en 2012 et dix ans après cet appel solennel et public lancé à la communauté internationale et relayé par les médias du monde! Après l'échec cuisant, négativement retentissant et encore vivace de Copenhague, l'échec suivi du sommet de Cancun en 2010 (réunissant plus de 190 pays et qui devait faire aboutir à un accord conduisant à une réduction des émissions de gaz à effet de serre et de trouver les voies et moyens pour accompagner aussi les manifestations sociales, économiques et humanitaires du Réchauffement Climatique Global par la mise en place de politiques multilatérales solidaires ? constitution, entre autres, d'un fond vert à même de prendre en charge les aspects sociaux, économiques et humains des populations de pays pauvres exposées aux premiers effets du RCG). L'échec, encore, tout proche de Durban, en décembre 2011, restait prévisible puisque aucune évolution notable dans l'analyse de la problématique et des enjeux réels déclarés ou occultés encore du RCG n'a connu de faits fédérateurs nouveaux depuis. Erreur d'appréciation surtout due au manque de visibilité par rapport à cette question qui après 30 années d'effort déployés par les Nations Unies semble plus conduire aujourd'hui à la division des pays du monde qu'à leur rassemblement et concours vers des solutions négociées et solidaires. La première démarche vers la résolution d'un problème ne réside-t-elle pas souvent dans son juste énoncé et sa claire analyse. Un problème mal posé ne peut conduire à une résolution juste et rapide? Et, de cette façon, il contribuera plus, et à contrario, à installer plus de tergiversations que de compréhension. Nous demeurons tous, aujourd'hui, autant que les opinions nationale et internationale, par rapport à un conditionnement sournois et par des préoccupations «tétanisantes» induites par une mise en panique orchestrée vers cette question spécifique du climat, dans l'attente et impatience d'êtres davantage éclairés par nos médias, nos hommes de sciences, nos technocrates et décideurs politiques. Parmi ces attentes et préoccupations légitimes, figurent, en premières places, les interrogations suivantes: 1- Qu'est-ce que le Réchauffement Climatique Global (RCG) ? Et quelle est la part du vrai et du faux dans les assertions concernant cette question? Et, y a-t-il eu auparavant et de manière naturelle des épisodes «d'arification» ou de réchauffement cyclique du climat de la planète durant et tout le long du Quaternaire depuis quelques 100.000 ans sans que la planète ne disparaisse sous la fonte des glaciers ni qu'elle ne perde de sa fonctionnalité dans la vie et dans le maintien de l'équilibre de la biosphère en général? 2- Qu'est-ce que le GIEC et représente-t-il réellement une autorité scientifique, indépendante et entière alors qu'il n'est qu'une assemblée de ''délégués gouvernementaux encadrés que par des climatologues''? 3- Qu'est-ce que les émissions de gaz à effet de serre (GES) ? Et quelle est, vraiment, la part réelle du CO2 d'origine anthropique dans l'élévation des températures de la planète? 4- Quels sont les enjeux pour les Pays du Sud et émergents et quels sont ceux des Pays riches et industrialisés du Nord, par rapport à cette forte médiatisation de la Question climatique ? 5- Quelles sont les faits avérés et les vérités scientifiquement établies dans l'énoncé du Réchauffement Climatique Global ? 6- Quels sont les objectifs recherchés mais encore occultés et non révélés par les Pays Riches ou industrialisés et où peut résider la manipulation de la légère oscillation climatique quaternaire? 7- Pourquoi ces rapports d'indifférence, d'incohérence et surtout de manque de solidarité effective de la communauté internationale vis-à-vis du phénomène de sécheresse chronique qui touchent certains Pays du Sud et dont les jeunes Etats sahéliens en souffrent depuis une trentaine d'années sans que cela n'ait pu émouvoir, outre mesures, les Pays du Nord ou même sérieusement l'honorable et si ''fédérative'' institution des Nations Unies ! Les paléoclimatologues, les paléogéographes, les géologues, les archéologues et bien d'autres spécialistes des Sciences de la Terre vous diront que le réchauffement climatique a commencé au Néolithique c'est-à-dire il y à quelques 8.000 ans et reste, avéré scientifiquement, et daté par la fin la dernière pulsation humide du Quaternaire, dont les gravures rupestres de l'ancienne civilisation saharienne en portent encore les stigmates et nombreux témoignages. LA CRISE MODERNE DES CONSCIENCES OU COMMENT PRODUIRE DES ELITES SCIENTIFIQUES «INCULTEMENT» HYPERSPECIALISEES Ce discours sur le Réchauffement Climatique Global est devenu une sorte de nouvelle idéologie liée aux effets de la globalisation, de l'ouverture des frontières économiques et des conséquences surtout des délocalisations industrielles dans les Pays du Nord, après la chute du mur de Berlin et l'accentuation d'une certaine compétitivité économique développée par les pays émergents du Sud. Nouvelle idéologie qui souhaite faire reprendre les initiatives et un pouvoir d'influence par l'ancien centre du monde et qui tente ouvertement aujourd'hui de ''dédouaner'' les tenants et lobbys des technologies de l'énergie nucléaire civile de la notion de dangerosité civile et environnementale et de diaboliser davantage le pétrole, le charbon et autres sources d'énergie fossiles ! Alors que les explosions des réacteurs nucléaires de Tchernobyl (avril 1986) ou celle, plus proche, de Fukushima (mars 2011) sont encore vivaces dans nos mémoires. Et, leurs effets, qui ont autant concerné les pays d'Europe, les pays méditerranéens, les pays asiatiques que d'autres, montrent et montreront encore longtemps leurs impacts destructeurs et surtout contaminants de l'environnement et des êtres vivants, en général, durant des millénaires. Le discours sur le RCG a permis surtout de supplanter les véritables problèmes liés à la détérioration de l'environnement de la planète et à l'aggravation de la pauvreté et disparité dans le monde dans un rapport Nord-Sud irrémédiablement inégalitaire malgré la globalisation des économies. Ce discours cherche en définitive à perpétuer l'idée de puissances de domination du savoir ou de maîtrise de technologies nouvelles à même d'assurer des économies non polluantes et de réduire implicitement le droit et la liberté de développement et d'industrialisation des Pays du Sud (n'ayant pas ou ne disposant pas encore de la maîtrise de ces technologies). Il y quelques siècles, on investissait les contrées du Sud, on prenait possession de leurs populations pour «sauver leurs âmes» ou les civiliser alors que les raisons réelles n'étaient que bassement économiques, de convoitise nécessaire, entre autres, au dépassement de crises nationales et misères internes jusqu'à la mise en place de véritables systèmes dichotomiques avec une exploitation effrénée assurant d'importants transferts de richesses? Aujourd'hui on voudrait les convaincre de vouloir et pouvoir sauver leur survie et continuité sur la planète ! Quel noble dévouement, n'est-ce pas! Remarquons, au passage, que ceux sont ces mêmes grands pays industrialisés dits riches, entre autres, responsables de la plus grosse part dans le processus de détérioration de la qualité de l'environnement, qui se retrouvent, aujourd'hui, avec leurs officines, penseurs et inspirés écologistes à vouloir s'imposer en véritables leaders et promoteurs du développement durable et de la lutte contre le Réchauffement Climatique. Que cache véritablement le discours sur le RCG? Un simple appel et constat objectif et sincère ? Ou est-ce, au juste, la dernière trouvaille pour imposer une gouvernance mondiale par des dictats et résolutions contraignantes afin de réduire les souverainetés nationales et en finalité de réduire la démarche écologique mondiale qui a atteint, il y à une décennie une conscience internationale (voire les actions des ONG comme Greenpeace dans l'histoire ubuesque du porte avion Le Clemenceau qui voguait, souvenez-vous, sereinement vers l'Asie pour aller ''liquider'' son amiante sur les rives d'un pays du Sud, avant que cette ONG n'ait réussi à alerter l'opinion publique internationale et puis le retour à sa base du porte-avions et de sa dangereuse amiante) qui pouvait conduire à un sursaut positif et solidaire dans les relations internationales au bénéfice des Pays du Sud. Voila, encore, les questions subsidiaires auxquelles il s'agirait de répondre sérieusement, sereinement et surtout d'une manière indépendante afin de pouvoir prétendre trouver des solutions à la problématique du Réchauffement Climatique Global, s'il est réel ; ou de le démystifier et le disqualifier d'une manière scientifique, si cela est autrement ; et, enfin pouvoir aller de l'avant par la prise en charge des véritables problèmes écologiques, sanitaires, sociaux et économiques des peuples et populations du monde. Pourquoi ne pas réunir des spécialistes de divers horizons scientifiques connexes et de divers Pays du Sud pour débattre de la question du Réchauffement Climatique Global, et trouver ainsi les explications, les certitudes, ou les non-certitudes, afin de pouvoir prendre des résolutions justes, éclairées et surtout justifiées. Et c'est à ce propos et d'une manière naturelle que doivent s'inviter les élites et l'intelligentsia de ces pays : pour apporter et vérifier les informations et contredire les fausses vérités, et éclairer leur société et les décideurs de leur pays afin qu'ils puissent, en toute connaissance, mettre en conformité leurs dispositions politiques et autres à des éléments avérés et étayés par des sources scientifiques et souverainement indépendantes. A suivre *Professeur habilité en direction de recherches, Faculté des Sciences, Université d'Oran |
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