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Le Système capitaliste et libéral
vorace a réussi encore à détourner le regard de cette génération d'écologistes,
quoique auparavant bien convaincue de la nocivité et aventure suicidaire du
système économique et libéral occidental, aujourd'hui malheureusement
mondialisé. La prise de conscience écologique européenne a représenté un grand
espoir européen puis planétaire après avoir généré de nouvelles forces morales,
sociales, politiques et électorales, faisant progressivement de ce mouvement,
le troisième et parfois même le deuxième groupe et bloc parlementaire.
Cette nouvelle conscience et espoir de renouveau, nés des années soixante-dix qui portait en eux les prémices d'un sursaut salutaire pour la correction et la réforme du système économique et de production, de la pensée philosophique et de gouvernance raisonnées, a été éclipsé vers de fausses thématiques et des faux mots d'ordre de mobilisation de l'opinion et des populations : - Oubliez, semble-t-il recommander à demi-mots, la contestation du choix du nucléaire et ses potentiels dangers ; - Oubliez la contestation des modèles agricoles intensifs et de la suprématie des monocultures agro-industrielles ; - Oubliez la contestation de l'utilisation à outrance des pesticides, bien reconnus depuis plus de vingt ans comme les véritables poisons et perturbateurs physiologiques et immunitaires de l'homme, de la chaîne alimentaire et du milieu naturel ; - Oubliez la cause, quoique manifestement juste, de la désertification instituée du Monde rural et les exodes criminels des populations agraires et des vraies et belles paysanneries ; - Oubliez vos pertinentes analyses et mises en évidence de la responsabilité du modèle capitaliste et libéral, dans les atteintes dans de la biodiversité, à la destruction irréversible des forêts primaires, à la pollution systématique des eaux continentales et marines, etc? - Et, surtout, contentez-vous de palabrer sur le climat ! La prometteuse génération des citoyens écologistes sincères a été dévoyée complètement à partir des années 2.000 par le Discours et Théorie du GIEC Et depuis, au sein du mouvement écologique européen et mondial, ce qui a été cet esprit si critique, lucide, prometteur, positif et potentiellement réformateur des dérives des sociétés modernes se trouve arrimé, presque exclusivement, aux questions climatiques, aux différentes supputations sur la responsabilité des gaz à effet de serre et particulièrement du CO2, dans le processus, encore bien théorique, du Réchauffement climatique de la planète. Ainsi et progressivement on est arrivé à dédouaner et, même, à absoudre le rôle néfaste, aventureux et dangereux du nucléaire (qui pour eux ne dégage que de la vapeur d'eau) et à criminaliser durablement les énergies fossiles et leur emploi jusqu'à inventer la fameuse Taxe carbone et racketter davantage les modestes citoyens ; et cette fois avec leur solidaire adhésion et sourire ! L'histoire reconnaitra, peut-être bientôt, que c'est un échec, volontaire ou maladroit ; cependant un échec cuisant d'une institution des Nations Unies dans ses prérogatives d'aider la communauté internationale et l'humanité dans la recherche d'une résolution cohérente, honnête et heureuse. Ce qui n'a pas été le cas, déjà dans la mise en place et composition du GIEC (qui ne regroupe que des délégués gouvernementaux arrimés surtout à la climatologie mais qui ne représente point une assemblée pluridisciplinaire et surtout indépendante de scientifiques). Puisque très vite, la parole et pensée uniques du GIEC a pris les devants, excluant d'emblée tous les scientifiques de toutes disciplines connexes qui osaient apporter la contradiction, voire une confrontation scientifique critique, même argumentée et étayée rigoureusement. N'admettant point de critique, le GIEC et ses tribunes étatiques inféodées se sont empressées, à ce propos, de créer leurs pestiférés à exclure des débats, médias et de toute tribune ; à isoler durablement ou à diriger sur le Bûcher de la Pensée officielle, avec l'invention du qualificatif, qu'on leur a collé comme une étoile jaune de «Climato sceptiques»? Pourtant, certains dans leur domaine de compétence ne disaient que ce que la Paléoclimatologie ou la science officielle enseignait depuis un siècle, c'est-à-dire que le Climat a toujours été dynamique et jamais statique et que la dernière oscillation d'aridification climatique, tout à fait ordinaire, a commencé au Néolithique (c'est-à-dire, il y a de cela quelques huit mille ans en arrière). Nos légitimes espoirs de remise en question fondée de notre système économique inique, ravageur et suicidaire, nés de la prometteuse génération des citoyens écologistes sincères a été dévoyée complètement à partir des années 2.000 par le Discours et Théorie fumeuse et franchement hégémonique du RCG (Réchauffement Climatique Global). Et nous revoilà, revenus à la case départ des années soixante-dix. Comme disait dans un de ses ouvrages l'avocate féministe et progressiste Gisèle HALIMI, à cette époque de prise de conscience collective : Il nous faudrait déconstruire la Théorie pour mieux construire le Réel ! Les pseudo-prophètes de l'Apocalypse Et depuis l'envahissement de ces discours du GIEC, on ne cesse pas d'entendre des inepties scientifiques flagrantes, car la tribune officielle ouverte au déferlement de ces hordes de charlatans, sans rudiments ni compétences scientifiques, qui ont investi le domaine et se sont transformés en Pseudo-prophètes de l'Apocalypse prédisant, comme au Moyen-Âge des ignorances, une fin du monde proche, l'élévation du niveau de la mer et pourquoi pas le déluge même ; Il faut développer, disent-ils sans savoir ce qu'ils disent vraiment, une économie et une croissance «décarbonées» ! Alors que le Carbone, qui est mis à l'index par la Théorie du RCG comme s'il s'agissait d'un dangereux polluant, représente la véritable Brique biologique du Vivant sur Terre. Il est élémentaire de comprendre que sans le Carbone, il ne peut y avoir d'activité ni de synthèse organique, ni même de tissus vivants, ni même de composés nutritifs partiels ou complets, ni même d'action métabolique de synthèse, ni d'activité de la photosynthèse donc de translation énergétique de notre source première et essentielle de vie sur Terre : le Soleil. Le mouvement écologiste mondial et aujourd'hui éteint, car foncièrement annihilé avant d'avoir livré ses authentiques et salutaires combats pour une réforme structurelle du système économique dominant, un changement des gouvernances plus proches des citoyens et de leur contrôle participatif, une vie plus saine, une alimentation riche diversifiée, biologique et non corrompue par les polluants et les aliments génétiquement triturés par les artisans- sorciers de biotechnologie, et enfin une vie sociale plus solidaire et moins exposée à la précarisation. Les Ecolos d'aujourd'hui ne regardent plus le sol, les cours d'eau, la nature, la mer ou les Hommes, mais exclusivement vers le ciel, la densité ou non des nuages, et le climat certainement Chaud qu'il fera, encore, demain. Ils se sont mués en bons climato-GIEC. Les charlatans d'aujourd'hui sont devenus pléthore dans cette époque d'abdication de l'esprit critique et d'analyse personnelle de nos concitoyens. Nous sommes, en effet, à une époque nouvelle et inédite d'excès de l'information, entre autres, par voie électronique, médiatique et, le plus souvent, instantanée, qui a rendu nos populations psychologiquement «virusées» et particulièrement perméables à tout type de manipulations. La conséquence malheureuse de cette constatation fait, qu'à l'heure du Clic magique, nos populations sont devenues des esprits connectés et conditionnés pour ne pas dire «formatés» par des opinions synthétisées et conçues par des lobbys, des agences d'intérêts, des manipulateurs et des faiseurs d'opinions. Les populations et individus, à quelques exceptions près, ne font plus usage de leur sens personnel, ni de leur analyse propre, ils se contentent, comme des êtres fatigués et repus de ce qui est donné par les détenteurs de l'information. Ils ont abdiqué leur sens critique et l'usage et droit à l'expression de leur point de vue personnel, jusqu'à une forme d'abdication de leur intime conviction de citoyen puis d'être humain entier et souverain. Notre ennemi collectif aujourd'hui est le système capitaliste libéral et ses nombreuses et plus que fréquentes dérives éthiques Au risque de déplaire à la pensée unique et conventionnelle qui nous domine de nos jours, notre ennemi d'aujourd'hui n'est pas le Covid-19, qui n'est qu'une entité biologique, et qui nous est, entre autres, apparentée. Et nous ne pouvons pas détruire cette entité filiale presque, mais plutôt la rendre résiliente et inoffensive à l'égard de notre potentiel et système immunitaires (c'est le principe même des vaccins et de la vaccination comme elle se pratique communément, aujourd'hui, pour les virus de la Grippe saisonnière !). Mais le véritable ennemi qu'on doit combattre et réduire contextuellement et historiquement, c'est le système économique qui nous domine socio-cultuellement, aujourd'hui, et qui a atteint foncièrement les sociétés des hommes et leurs équilibres, entre autres sanitaires et biologiques ; et qui a atteint, fondamentalement aussi, la nature dans sa globalité et dans ses intégrités et fondements, fonctionnels et de continuité. Notre ennemi collectif, aujourd'hui, est le système capitaliste libéral et ses nombreuses et plus que fréquentes dérives éthiques (souvenons-nous en : la maladie de la Vache Folle, conséquente à l'addition des farines animales issues des déchets d'abattoirs dans les concentrés d'engraissement des bovins et autres ruminants pourtant à caractère herbivore connu depuis la nuit des temps ; le développement contre-nature de l'aquaculture où on enferme dans des bassins clos des poissons, des crustacées ou des saumons transgéniques qu'on gave avec des produits OGM de monocultures), aujourd'hui mondialisé, qui a reçu carte blanche par, bien malheureusement l'ensemble soumis des gouvernants de nos pays, pour exploiter et rendre malades et défaillants les Hommes et surexploiter, à outrance, et malmener la nature dans sa biodiversité, dans sa richesse et générosité sans pareille, dans l'équilibre de ses composants structurels et de reproduction, dans ses capacités de nourrir dans la santé et abondance les peuples de cette terre. Jusqu'à notre présente époque, seuls trois milliards et demi d'hectares de terres arables sont utilisés par les hommes sur les dix-sept milliards d'hectares identifiés et cartographiés ! Ce système économique inique qui nous gouverne mondialement aujourd'hui, a permis à quelques dizaines de fortunés de la planète de détenir plus de la moitié des richesses de l'humanité. L'ont-ils fait grâce réellement aux valeurs du travail et par juste rémunérations de leurs efforts ? La réponse ne peut se concevoir en dehors du terme d'évidence : IMPOSSIBLE ! Car il nous faudrait reconnaître tous que nous sommes en présence d'un système de travail et de répartition des richesses tout à fait truqué pour ne pas dire cannibale. Et si Nous, nous nous taisons? en rongeant nos ongles. La Nature agressée et malmenée par ce système d'extrême prédation ne saura se taire et supporter encore. Car elle, au moins, connaît naturellement et instinctivement, quelques voies dites impénétrables, pour reprendre ses Droits. En guise d'interrogation et de rappel, j'espère collectifs à l'adresse des responsables de notre atteinte et menace sanitaire d'aujourd'hui : Où sont aujourd'hui ces Présidents et Hommes d'Etat de grande puissance actuelle et de vieil empire colonial, qui, affichés de leur épouse ou compagne bien fardée pour la circonstance, péroraient ostensiblement à la tribune de la COP 21 (21ème Conférence internationale sur le Réchauffement Climatique, Paris du 15 au 21 décembre 2015) qui a réuni plus de 150 Chefs d'Etat et de gouvernement du monde : «Avec le traité de Paris sur le Climat, nous avons sauvé la Planète? Nous avons sauvé le Monde». Quelle prétention démesurée et quel mensonge ! - Qu'ils viennent aujourd'hui pour sauver l'humanité de cette menace qui n'est qu'une des conséquences du système économique, libéral, prédateur et de ses dérives éthiques criminelles. Eux, qui l'ont toujours protégé, servi, et le plus souvent, encouragé ! *Professeur, Université d'Oran 1 |
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