« Les changements climatiques et impacts locaux» était le thème d'une
rencontre organisée samedi, par l'association de la protection de
l'environnement marin. Animée par M. M. Matari Ammar et Senouci Mohamed,
enseignants à l'Institut de météorologie d'Oran, cette conférence-débat était
l'occasion pour aborder les côtés techniques de la métrologie et du
réchauffement climatique et ses impacts. Selon M. Ammour, vice-président de
l'association, «le facteur humain et notamment les rejets des usines et des
moyens de locomotion sont les premières causes du changement climatique». « On
assiste ces dernières années à une augmentation de la population et par
conséquent l'augmentation de la pollution, ce qui a porté atteinte à la couche
d'ozone qui préservait la terre et, par conséquence, l'augmentation de la
température de la terre ce qui provoque la fonte de milliards de tonnes de
glace, à l'instar de ce qui ce passe au niveau des sommets des montagnes en
Afrique». Concernant les impacts locaux, notre interlocuteur ajoute que
«quelque 500 espèces marines, entre algues et poissons prédateurs, ont envahi
la Méditerranée. Attirées par la chaleur, ces créatures empoisonnent l'eau de
la Méditerranée. En plus des catastrophes naturelles, le phénomène du
réchauffement climatique a aussi un impact négatif sur les terres agricoles. Il
contribue à transformer les terres fertiles en zone arides». Abordant la vague de chaleur enregistrée ces derniers jours au
niveau de la région d'Oran, M. Ammour a affirmé qu'il s'agit d'un phénomène
naturel qui n'a rien avoir avec le réchauffement climatique. «Ces vagues de
chaleur non saisonnières surgissent d'une période à une autre.
C'est un phénomène naturel, qui
se manifeste tous les 20 ans», a-t-il affirmé.