Avec la fermeture continue de la ruelle piétonnière des « Sept arcades » jouxtant la grande mosquée et le mausolée du saint patron Sidi Ahmed Belhacène El Ghoumari en plein cœur de la ville de Tlemcen, c'est une page de l'histoire de Tlemcen qui se tourne. Les habitants, les visiteurs et touristes ne peuvent emprunter cette ruelle chargée d'histoire, alliant authenticité et modernité avec un important legs du passé. Les visiteurs de Tlemcen sont nombreux à faire leurs emplettes dans l'espace commercial de la Kissaria de la vieille médina. Ils visitent également le musée public national d'art et d'histoire implanté sur la jolie placette du 1er novembre, au centre-ville.

« Cet endroit historique de la rue des 7 arcades a toujours été une destination phare à longueur d'année pour les visiteurs et touristes. Nous exigeons sa réouverture le plus vite possible. Nous appelons les responsables à venir voir comment cet espace culturel et historique est devenu aujourd'hui», déclare un habitant du centre-ville de Tlemcen. Un ancien commerçant proche de la grande mosquée assure que la fréquentation qui a perdu de sa vivacité dans cet endroit. Cette ruelle était jadis un axe commerçant fréquentée notamment pour les femmes au foyer qui préféraient déambuler seules ou avec leurs enfants loin de la cohue régnant dans les rues avoisinantes du marché couvert ou de la place « El Khadem ». La ruelle piétonnière des « Sept arcades » a de tout temps constitué le lieu de prédilection des jeûneurs en quête de quiétude et de méditation particulièrement pour la gent féminine.

La question agite aussi artistes et fidèles qui viennent accomplir quotidiennement leurs prières dans la grande mosquée de Tlemcen.