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Communications organisationnelles et managériales: Dynamiques de professionnalisation et enjeux de normalisation

par Mohamed Bensalah*

Nous entrons, bon gré, mal gré, dans une ère où toute médiatisation scientifique, linguistique ou culturelle, sera supportée, manipulée, transformée par de nouveaux vecteurs de communication. Microcosme, à bien des égards, des pays en voie de développement, l'Algérie observe avec une attention particulière la progression constante du champ d'action de cette « tornade scientifique moderne ».

Données incontournables pour ceux qui n'envisagent pas autrement la modernité ou danger mortel pour les suspicieux de la manipulation sémantique et du conditionnement iconique et sonore, les nouveaux procédés de transmission des connaissances et du savoir donnent lieu à des affrontements d'idées quant à l'analyse des enjeux. Cependant, en raison de leur ambivalence relative, les analyses demeurent fragmentaires, les jugements hâtifs et les appréciations subjectives.

Dans nos précédentes réflexions (1), nous avons tout d'abord essayé d'identifier les questions majeures posées par les systèmes numériques multimédias interactifs dans une société, telle la notre, où règne une profonde inertie culturelle et où l'oralité a longtemps été l'unique véhicule du savoir et de la mémoire collective. Nous poursuivons aujourd'hui nos investigations en consacrant à l'ensemble des outils et ressources technologiques, qui facilitent la transmission, l'enregistrement et l'échange d'informations, la place qui leur revient. Nous essaierons ensuite de mettre en évidence, l'apport des nouveaux réseaux médiatiques dans une dynamique de professionnalisation et d'organisation managériale.

Certes, ces dernières années ont été riches en rebondissements technologiques qui mériteraient des introspections plus approfondie. Mais, le numérique, les TIC et les GAFAM (2) qui dominent quasiment tout le marché du numérique, monopolisent toute notre attention. Nous nous limiterons donc, à travers cet article qui va clore provisoirement la série, à mettre en évidence les liens, les incompatibilités et parfois les articulations difficiles entre les divers systèmes.

Cela nous permettra, à tout le moins, de mieux appréhender les compatibilités et/ou oppositions des différents modes d'expression. L'évolution de la société ces dernières années a engendré de grands bouleversements aussi bien dans les pays du Nord que dans ceux du Sud sur le plan culturel, linguistique, social, économique et politique. Le rôle assigné aux technologies de l'information et de la communication dans les changements récents perçus au sein de l'espace méditerranéen et dans d'autres régions du monde, nous incite à multiplier les interrogations sur les rapports entre médias, transformations sociopolitiques, économiques, culturels, artistiques, techniques, etc., Ces nouveaux mouvements qui favorisent le changement et les mobilisations citoyennes, renvoient à des réalités et à des contextes sociopolitiques et historiques autrement plus complexes mais qui révèlent une constante présence d'une certaine volonté de changement. Il est dès lors question de saisir les constances et les ruptures propres à ces phénomènes en matière de mobilisations sociales et politiques.

S'il est admis aujourd'hui que les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication liées à l'avènement de la révolution numériques sont à l'origine des bouleversements que vit la planète, il n'en demeure pas moins qu'ils sont à l'origine des grands changements constatés entre autres, sur le fonctionnement des organisations et sur les mutations des structures à caractère culturel et artistique. Les défis que ces entreprises ont eu à affronter résident dans la remise en question des différents procédés de communication interne et externe ainsi qu'à ceux qui réclament plus de souplesse et qui sont orientés vers plus de coopération stratégique.

A ce titre, il nous faut signaler que nos entreprises, loin d'être à l'abri de ces mutations et défis, sont appelées à s'adapter aux nouvelles donnes, et à investir dans une communication plus pragmatique, plus efficiente, plus moderne et plus authentique. D'où l'intérêt de poursuivre notre réflexion aujourd'hui en l'orientant vers de nouveaux paradigmes. Le fait médiatique étant appréhendé selon les modalités de son inscription dans la matérialité discursive, la question qui se pose est celle de savoir comment sont construites les marques des prises de positions énonciatives dans un contexte de bouleversement social et politique ? Changement et formes d'expressions artistiques, langagières, de mobilisations, d'activisme et de défense des droits de l'homme.

Depuis que le temps existe, les ondes provoquées par un jet d'une pierre dans l'eau sont connues.

Bien plus tard, il y a eu la galaxie Gutenberg, la presse écrite, l'audiovisuel, le multimédia, les inforoutes et autres moyens communications à distance ont rendu plus fluide la circulation des informations tout en améliorant les échanges d'idées et de nouvelles. Arrive alors l'ère des images virtuelles numérisées, du savoir en « compact » et des réseaux multimédias qui vont radicalement modifier le cours des choses. en bouleversant notre manière de travailler, de vivre et d'appréhender la réalité et cela grâce aux dizaines de milliers de serveurs, aux millions de lignes de code de programme et aux dizaines de millions d'utilisateurs actifs. Twitter, Facebook et Wikileaks et les nouvelles armes de résistance passive révolutionnent aujourd'hui le monde.

Et pourtant, nous ne sommes qu'au début de cette nouvelle ère numérique qui se déploie de manière vertigineuse à travers la planète en s'appropriant une syntaxe spécifique et un vocabulaire propre : cyberespace, cybercensure, cyber attaques, cyberguerres. L'heure est à l'optimisation des fonctions (météo, réseaux, itinéraires à suivre, commentaires, informations...), et au confort pour les détenteurs des technologies de la 5G et de la miniaturisation des composants qui repoussent les limites des nanotechnologies. Cette facilitation va toucher pratiquement tous les domaines de la vie courante.

Tous les secteurs vitaux étant connectés au Net, l'évolution exponentielle de la numérisation va, dans un proche avenir, nous permettre d'assister à de nouveaux miracles. Nos propres mouvements, au sein du nouvel espace public qui se dessine, sont d'ores et déjà guidés par une multitude d'indicateurs qui ne pourront plus échapper à notre attention. Notre temps va être marqué par une diffusion régulière d'informations gratuites susceptibles de nous intéresser (blog, information en continu et à tout moment, annonces publicitaires, SMS, événements divers ...). L'univers virtuel fictif qui s'annonce va permettre aux personnes connectées d'évoluer dans des espaces partagés en trois Dimension. Cette 3D aura seulement besoin de casques de réalité virtuelle pour aller à la découverte du monde en quête de nouvelles perspectives.

Les médias à venir vont, sans nul doute, tenter de répondre au silence assourdissant des médias officiels, l'information étant libre de circuler librement sauf en cas de censure officielle de la parole publique. Désormais la toile est la nouvelle Agora ouverte au monde. Mais cette dernière peut, aussi bien, contribuer à sensibiliser et accentuer la vigilance citoyenne face aux dangers réels ou supposés, qu'obscurcir la pensée et anesthésier toute velléité d'action. .

Véritable premier danger : l'absence où le peu de compétences communicationnelles. Il est indispensable de maitriser non seulement les techniques, les données et les concepts mais aussi ces connaissances doivent s'étendre à l'ensemble des métiers et services où les relations et les interactions tiennent un rôle déterminant. Ces compétences impliquent, outre la maîtrise des TIC et des usages du numérique que les habiletés relationnelles, sociales et de coopération clairement identifiables. Second danger non moins important l'absence de vigilance. Selon une étude de Human Rights Watch, il est aujourd'hui possible d'agréger des données sur les personnes sans leur consentement en puisant dans les vastes réservoirs de données personnelles, constituées d'images tournées par les caméras de vidéosurveillance (dont certaines sont équipées de logiciels de reconnaissance faciale, voire de capteurs infrarouges leur permettant d'identifier des humains dans l'obscurité), où lors de vérifications de cartes d'identité, de plaques minéralogiques effectuées dans les postes de sécurité, de mouvements bancaires, de données de santé ou encore lors de connexions WiFi aux téléphones et ordinateurs. L'exemple chinois est édifiant. Depuis 2016, contre les dissidents politiques, les autorités policières conjuguent des données collectées en masse, aux algorithmes prédictifs, afin de procéder à des arrestations «préventives». Même les déplacements se voient étiquetés par des informations électroniques.

Ces agissements qui en fait violent les droits à la vie privée, permettent de placer arbitrairement des gens en détention. Autre exemple récent, le scandale Pegasus (logiciel de surveillance israélien) à l'origine d'un gigantesque scandale d'espionnage qui a provoqué indignation, critiques et tensions diplomatiques dans le monde (3).

Sachant que de nombreux outils de ce type sont déjà déployés en toute opacité, il y a de quoi soulever un certain nombre de préoccupations éthiques pour l'avenir. Si de grands efforts matériels et humains ont été consentis aux TIC dans notre pays, et si de grands moyens ont été investis dans de nombreux services administratifs, économiques, culturels et de divertissement, le chemin reste encore long pour l'édification d'une véritable société de l'information inclusive ouverte à tous les citoyens qui pourront ainsi améliorer leur quotidien (travail, santé, éducation...) tout en faisant attention aux manipulations et aux fak news étrangers qui nous visent. L'heure est, peut-être au premier bilan, ces dernière années ayant été riches en développement en même temps qu'elles ont augmenté les inégalités entre les strates sociales.

Stratégies médiatiques et pratiques universitaires et extra universitaires

Les entreprises algériennes qui souhaitent tirer partie de l'avenir et s'ouvrir sur le marché international sont obligées de revoir leur façon de penser et d'agir. Elles doivent réfléchir à de nouveaux paradigmes et à de nouvelles stratégies si elles veulent être de la compétition et qui sait, réussir. Si elles ne font rien pour s'adapter au présent et pour relever les défis du monde contemporain, elles demeureront à la traîne. De profondes mutations attendent l'enseignement supérieur. Elles ne seront pas sans conséquences sur le fonctionnement, les pratiques et les finalités de l'université et, partant, sur les spécificités linguistiques et socio-langagières. Nombreux sont les services administratifs, économiques, culturels et de divertissement, qui, d'ores et déjà, dépendent d'internet. Les préposés aux coupures soudaines et ceux qui nous limitent l'accès au haut débit, le savent-ils ? Certes, de grands efforts matériels et humains ont été consentis à la numérisation mais, le chemin reste encore long pour l'édification d'une société de l'information inclusive, à laquelle les citoyens peuvent avoir recours pour utiliser toutes les innovations disponibles à même d'améliorer leur quotidien (travail, santé, éducation...).

Cela dit, il n'est certes pas aisé pour les citoyens de tracer et mettre en œuvre des projets, dans un monde où les conditions de prise de la parole sont limitées, car fixées par un cadre social ou culturel rigide instauré par le pouvoir politique et encadré par des stratégies rhétoriques, argumentatives, stylistiques et médiatiques alambiquées. Réduits souvent au statut de « sans-voix », dans les médias publics et privés, mais aussi dans les réseaux sociaux, les forums, les blogs et les SMS, il s'avère difficile, sinon impossible, d'apporter des sons de cloche dissonants par rapports aux normes socioculturelles imposées en hauts lieux. Toutes évolution technologique ne peut que renvoyer aux processus d'appropriation de diverses modes d'expression par les citoyens dans une perspective de changement. Prenons le cas des expressions artistiques et médiatiques. Ces dernières diligentées par le biais d'un cadre social et/ou culturel rigide, ne peuvent en aucun cas, mettre en relief l'évolution des pratiques sociales, politiques, socioculturelles, artistiques et médiatiques d'une société lamda et conduire in fine à son émancipation sociale et politique. Si Bruno Monnier avait été empêché, son œuvre gigantesque, qui rend accessible à tout un chacun, le patrimoine culturel mondial, n'aurait jamais pu voire le jour. Des millions de personnes, ravis des spectacles culturels qu'il propose ne peuvent que constater les offres du numérique associé à l'art (4). Cela dit, une réelle gouvernance numérique est-elle envisageable dans un contexte tel le notre? Une gouvernance numérique ne se réduit pas à gouverner au sens traditionnel, mais plutôt à orchestrer une mission en prenant en considération tous ses degrés de liberté : définition des acteurs, de leurs rôles, de la raison d'être de l'institution, de ses actions, de ses objectifs, ou encore des moyens pour y parvenir. La question serait plutôt : « Comment construire une gouvernance capable d'infuser le numérique au sein des décisions de l'État avec pragmatisme et réalité du terrain ? ». Il s'agit pour nous avant tout de rattraper le retard afin de bénéficier des progrès. Macron semblait l'avoir bien compris en signant le contrat Viva Technology avec la « Star-up nation ». Cinq années après, l'illusion technologique et la fausse modernisation de l'État semblent parfaites (5).

Facebook est devenu d'utilité publique. Si on y ajoute les GSM, les Smartphones et autres technologies de l'information, cela nous donne un cocktail explosif, nous confie Drifa Mezenner! (6). Il est regrettable qu'en Algérie, l'entreprise, malgré sa culture valorise peu les compétences de ses employés. Au fil du temps, elle est même devenue, une source de stagnation professionnelle qui empêche toutes formes de synergie. Il est impératif qu'elle soit connectée et pilotée par des managers hautement qualifiés dotés d'un leadership aiguisé. L'exemple à signaler est celui du succès des entreprises telles que les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) ou encore les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber), qui ont révolutionné le monde des affaires et de l'entrepreneuriat, réputé par la souplesse et l'originalité de leurs style de management.

Pratiques professionnelles et info-communicationnelles : catégorie d'analyse

S'il ne subsiste aucun doute sur les capacités mobilisatrices des TIC quant à la transmission et la rapidité des échanges de l'information entre militants ou citoyens, marquent-elles pour autant une rupture dans la forme et la nature d'un activisme régulier et encadré par les grandes structures militantes reconnues et s'inscrivant dans la continuité de l'organisation idéologique classique ? Tout changement au niveau des pratiques professionnelles, implique une adaptation à l'évolution ou une remise en cause des normes et cadres en vigueur. Les pratiques reposent en partie sur des éléments plus ou moins stables (telle que la culture) et sur d'autres éléments contingents relatifs aux contextes psychologiques, organisationnelles, économiques, etc. Comment dès lors les pratiques professionnelles peuvent-elles révéler la nature du changement et montrer une évolution du cadre organisationnel ? A cet effet, il s'avère intéressant d'observer que les mouvements de mobilisations sociopolitiques peuvent renvoyer à la notion d'espace public au sens d'une diversité d'espaces non pas unifiés mais partiels, distincts et entrelacés. Ces mouvements renvoient également à d'autres notions qui proposent une vision de l'espace public illustrée par des « contre-publics » qui contestent les normes dominantes et mettent en place de nouveaux modes d'expression et d'action publique.

Apporter des éléments de réponse aux multiples interrogations qui nous taraudent, revient à s'inscrire dans la durée afin de mieux approcher et conceptualiser les mouvements de changement et de mobilisations sociales et politiques. Une dimension diachronique et historique est également envisageable afin d'opérer une distinction entre les divers mouvements sociaux et les diverses approches pluridisciplinaires possibles à travers l'analyse des relations entre le matériel, le symbolique et le social permettant ainsi la compréhension des diverses transformations sociétales. La question qui se pose est celle de savoir si l'usage des TIC ou des réseaux sociaux numériques est de nature à illustrer les modalités d'expression dans ces « nouveaux » espaces publics ? Autre question : Quels sont les contextes d'énonciation du discours des nouveaux supports de communication et quel est l'effet déclencheur de la prise de parole ? Enfin, on peut aussi se demander comment l'énonciateur dans ces nouveaux médias arrive-t-il à s'adapter à son public et aux formes de stéréotypes en relation avec l'imaginaire des groupes socioculturels qui s'expriment dans les médias nouveaux ou anciens ?

Dans ce sens, on peut dire que l'avènement du Web participatif a consolidé certaines formes d'action « à distance ». Les diasporas et les médias des minorités ethniques ont à ce propos joué un rôle déterminant dans la visibilité des différentes formes de mobilisation sociale. A travers la blogosphère, des citoyens commencent à s'approprier des espaces virtuels qu'ils transforment en espaces dédiés à la médiation sociale et économique, à l'initiation de nouveaux projets de coopération et de développement, à la dénonciation des injustices, etc. Dans ce cas précis, la place du médium devient cruciale. Le choix de la langue d'usage, des images, des vidéos, des formes artistiques comme lieux de médiation, visent aussi bien les citoyens « réellement » engagés sur le terrain que les citoyens présents dans les espaces virtuelles. Agir à distance peut relever d'un changement radical dans les modalités d'action sur le cadre culturel, économique, social, politique et artistique. Cela n'a malheureusement pas été le cas lors de la pandémie qui a déstabilisé toutes nos structures. Ainsi se dessine la nouvelle frontière de la liberté dans le monde, mais aussi le nouveau terrain d'affrontement à la fois technologique et idéologique.

*Enseignant retraité (anciennement chargé du Centre Pédagogique Multimédia à l'ENSEP Ecole Normale Supérieure d?Enseignement Polytechnique. Oran).

NOTES :*

1) Notamment QO du 26 Mai et du 2 Juin.

2) GAFAM : acronyme des cinq géants américains du Web Google, Apple, Facebook (Meta), Amazon et Microsoft. Facebook a lui seul a franchi depuis quelques temps la barre du milliard d'utilisateurs actif. Cinq pays en tête :le Brésil, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique et les Etats-Unis avec un âge médian de 22 ans.

3) Selon l'analyse conduite par Forbidden Stories, Amnesty International et publiée en France par le journal Le Monde, deux services marocains seraient des clients de l'entreprise israélienne NSO, créatrice de Pegasus. Il s'agit de la Direction générale des études et de la documentation et de la Direction générale de la surveillance du territoire. La première, dite DGED, est le service de renseignement extérieur du pays, chargé notamment du contre-terrorisme. Elle surveille, par exemple, les militants de la cause du Sahara occidental, y compris en France et, on l'imagine, au sein des autorités algériennes, soutien du Front Polisario. La seconde, dite DGST, est le service de surveillance intérieure. Selon Forbidden Stories, ce serait elle la principale utilisatrice du logiciel, pour surveiller journalistes, opposants, hommes politiques, mais aussi l'entourage du roi Mohamed VI, les personnes qu'il rencontre, sa famille, notamment son cousin Hicham Alaoui, critique du régime, appelé le « prince rouge » et déchu de son titre.

4) Cet « Ambassadeur »de la médiation culturelle, créé, en 2018, l' Atelier des Lumières et d'exposition numérique immersive premier centre d'art numérique. Des œuvres d'art mondiales, en très haute définition et en musique sont projetés dans des grottes, des carrières et des galeries.

5) A nouveau secoué (élections obligent), le cocotier s'anime nouveau autour du projets « Technologies et numérique » d'envergure pour 2030. Le numérique, absorbé par le ministère des Finances et de l'Industrie, n'a pas empêché le programme « Paris Ville Numérique », de se réaliser avec connexion Internet gratuite dans de nombreux espaces publics municipaux (jardins, bibliothèques...), ouverture des données publiques de la Ville de Paris, en plus d'un plan de soutien d'envergure, de 1,4 million d'euros, à la transition numérique des salles de cinéma art et essai. D'autres capitales ont saisi l'importance de l'enjeu d'investir dans le secteur du numérique.

6) Citons, au hasard, la création d'une plateforme numérique, espace d'échange qui rassemble talents, compétences et professionnels du 7e art et de l'audiovisuel, pilotée par la réalisatrice Drifa Mezenner :