L'APC de Mers El Kébir relevant de la daïra de Aïn El Turck vient d'interdire le rejet des ordures et tout autre déchet sur le chemin de wilaya n°44 et tous les axes routiers de la commune. Un arrêté communal daté du 1er août 2022 interdit désormais tout rejet de déchets sur la voie publique et tout contrevenant sera verbalisé, a indiqué un communiqué de la commune de Mers El Kébir. Le non-respect de cet arrêté sera sanctionné par la saisie du véhicule pour une période allant de trois à six mois et d'une amende de 2.000 à 4.000 DA, précise-t-on dans le communiqué. Les services de la police et de la gendarmerie sont appelés à faire respecter l'application du décret et exécuter les sanctions à l'encontre des contrevenants. Cette décision prise par les services de l'APC vient après le constat désolant dressé au niveau du CW44 où des amas d'ordures sont jetés à toute heure de la journée. Les riverains sont appelés à respecter les horaires de la collecte des ordures ménagères et à s'impliquer pour la préservation de l'environnement. Et en cas de dépassements, les personnes en infraction seront sanctionnées. A l'échelle de la wilaya d'Oran, un arrêté de wilaya interdisant tout rejet anarchique de déchets d'origine industrielle, commerciale ou artisanale sur les trottoirs et les espaces publics est entré le mois dernier en vigueur. Les commerçants des différents quartiers de la ville doivent s'impliquer dans cette démarche citoyenne et préserver leur lieu de travail en évitant de jeter anarchiquement les détritus et les déchets sur les trottoirs. Les gérants des commerces doivent veiller à l'entretien de l'environnement professionnel dans lequel ils exercent. Idem pour les riverains qui à leur tour doivent respecter le passage du camion chargé de la collecte des ordures ménagères. Toute infraction à cet arrêté sera sanctionnée par une amende allant de 10.000 à 50.000 dinars. Des mises en demeure seront adressées aux contrevenants, indique-t-on.

La situation déplorable qu'a connue la ville en début d'année avec des rues transformées en décharge à ciel ouvert a été mal vécue par les habitants. Pas un coin de rue, pas une artère n'a échappé à cette réalité amère. Une situation qui se réinstalle ces derniers jours, notamment avec l'arrêt de travail de 30 opérateurs chargés de la collecte des ordures ménagères, qui n'ont pas perçu leur dû.