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Naftal: Appel à la révision de la marge bénéficiaire de l'entreprise

par El-Houari Dilmi

«D'énormes projets d'investissements, d'une valeur globale de 250 milliards de dinars sur 5 ans (2022-2027), seront lancés par la Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers Naftal», a déclaré, hier lundi, Mourad Menaouer, P-dg de la société. S'exprimant lors du forum économique du journal «Echaâb», le P-dg de Naftal a indiqué que sa société «vient de lancer d'énormes projets, même si certains d'entre eux ont été retardés à cause de la pandémie de Covid-19 mais pas annulés», a-t-il rassuré. Parmi ces projets, celui de construction d'un pipeline pour le transport de gaz butane et propane d'Arzew vers Alger via plusieurs villes, pour une valeur globale de 60 milliards de dinars, et le projet de transport de carburants de la ville d'El Eulma vers la capitale avec l'approvisionnement de plusieurs autres villes», a-t-il affirmé. Mourad Menaouer a également précisé qu'une partie du projet (Skikda - El Eulma) a été achevée tandis que la seconde partie d'El Eulma - Alger, est en cours d'exécution. L'invité du forum a, à ce titre, affirmé que le «processus de développement de la société est sur la bonne voie, car nous avons une vision prospective dans le cadre d'un plan quinquennal mis à jour annuellement», a-t-il tenu à souligner.

Au sujet des activités hors-hydrocarbures de la Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers, son premier responsable a indiqué que la filière du groupe pétrolier Sonatrach est «engagée dans des activités non pétrolières depuis plusieurs années», ajoutant que «dans certains cas, elles sont plus rentables que les activités liées au créneau des carburants», a-t-il révélé. L'invité du «Forum économique» du journal ?Echaâb' a encore indiqué que «les activités de la société en dehors du carburant ont contribué, pour une large part, à l'équilibre financier de l'entreprise, car les plus grands bénéfices ne sont pas tirés de l'activité liée à la commercialisation des carburants». Mourad Menaouer a, dans ce cadre, appelé à la révision de la marge bénéficiaire de l'entreprise, «même si cela ne signifie pas nécessairement une augmentation des tarifs des carburants», a-t-il plaidé.

Le même responsable a également précisé que «la marge bénéficiaire actuelle dont bénéficie l'entreprise dans le secteur des carburants n'est plus suffisante pour couvrir les coûts, même si les difficultés liées à la conjoncture économique actuelle n'ont pas généré de perte financière pour la société», a-t-il conclu.