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It's the warning !

par Salim Metref

It isn't the war ! La brillante qualification de l'Egypte à la finale de la Coupe d'Afrique des nations, arrachée haut la main par un collectif soudé au mental d'acier, démontre, si besoin est, que sur le terrain ne peut régner qu'une seule loi, celle du beau football et de l'efficacité des joueurs.

Point de trace d'une quelconque guerre ni de place pour la combinazzione. Et finalement tout n'aura servi à rien. Ni les coups tordus, ni les arbitres à la botte, ni la programmation des matchs à des heures impossibles, ni l'affectation de pelouses impraticables. L'Algérie a quitté la CAN pour sans doute éviter le pire. Et ne reste au final qu'un dénommé Samuel Eto'o devenu prisonnier de ses propres basses manœuvres et regardant en chien de faïence un trophée que d'autres viendront soulever un certain dimanche 6 février à Yaoundé.

Quelles leçons tirer de cette édition d'une coupe d'Afrique dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle a été un véritable fiasco ? Des infrastructures inadaptées à l'ampleur de l'évènement qui exige moyens et professionnalisme, des problèmes de tous genres qui ont rendu la vie impossible à de nombreuses equipes et surtout un climat d'insécurité potentiel pouvant exploser à tout instant. Et ne l'oublions surtout pas, il y a eu mort d'hommes au cours de cette coupe d'Afrique. Un véritable gâchis en somme et dont le maître d'œuvre incontesté et incontestable a été un Samuel Eto'o qui se croyait au firmament de sa puissance. C'est que l'homme n'est pas un novice en termes de combines et de mauvaise foi. Proche des services secrets israéliens dont Yaoundé, faut-il le rappeler, est l'une des plaques tournantes en Afrique, ce sinistre personnage qui revendique une amitié indéfectible avec de nombreuses organisations qui l'ont souvent reçu en Israël est plutôt connu pour une haine discrète pour les musulmans et de tout ce qui est arabe. En n'atteignant pas l'objectif majeur qu'il s'était fixé, l'ancienne légende du Barça trébuche et risque d'entamer sa véritable descente aux enfers si les instances footballistiques internationales décident de sévir et de rétablir comme il est nécessaire de le faire, le sport en général et le football en particulier, dans la vocation fondamentale qui est la sienne, rapprocher par la compétition saine et loyale les peuples entre eux au détriment de ceux et de celles qui prêchent la haine et la guerre. L'Algérie a, au nom d'un idéal panafricain qui a toujours été le sien, soutenu l'organisation de cette coupe d'Afrique au Cameroun et aux dates prévues contrairement à la volonté d'autres pays africains qui ont exigé son report pour des raisons d'ordre organisationnel et sanitaire. L'avenir nous dira laquelle de ces deux options était la plus raisonnable. L'Algérie a en même temps soutenu Samuel Eto'o, fraîchement élu à la tête de la Fédération camerounaise de football. Ce dernier n'a pas fait preuve de la droiture et de la loyauté qu'imposent et exigent ses fonctions actuelles.

Il apprendra en tous les cas et à ses dépens qu'on ne s'attaque pas impunément à l'Algérie. Les péripéties vécues par notre onze national au Cameroun laisseront certainement des traces et ne seront jamais oubliées. L'Algérie qui a les moyens nécessaires pour protéger ses citoyens partout dans le monde a pour préoccupation majeure actuelle d'assurer la sécurité physique de son équipe nationale qui doit impérativement disputer son premier match qualificatif pour la Coupe du monde dans des conditions de sécurité conformes aux normes footballistiques internationales. Et notre équipe nationale peut facilement vaincre dès l'entame des matchs barrages parce qu'elle détient véritablement tous les atouts inhérents au football, uniquement ceux-là et loin de toute haine et de toute combine !