Plusieurs travailleurs du CET, ont observé mardi
dernier, un sit-in, dans le calme, pour demander la main levée du compte de
l'entreprise qui les emploie dont le compte a été bloqué par voie d'un huissier
de justice dépêchée par le service contentieux de la CNAS.
Pour la
circonstance, des banderoles ont été déployées, sur lesquelles étaient écrits
le nombre de famille, soit 137 qui risquent de ne pas percevoir leur dû,
d'autant plus que le Ramadhan approche. Selon ces mêmes travailleurs, la non perception de leurs salaires va leur causer beaucoup
de désagréments en ces temps difficiles avec un salaire qui ne permet pas de
boucler les fins de mois. Contacté, le directeur du CET
Salim Nouacer, nous a déclaré qu'il ignorait que les
travailleurs ont observé un sit-in. Par conséquent, explique-t-il, « la CNAS
détient des créances auprès de cette entreprise de wilaya et qu'un échéancier a
été mis afin de payer ces créances auprès de la CNAS, ne comprenant pas
l'empressement du service contentieux pour bloquer le compte de l'entreprise ».
Et, d'ajouter que « l'entreprise détient des créances de plus de20 milliards de
cts auprès des communes dont bon nombre d'entre elles préfèrent payer, quand
ils ont de l'argent, leurs fournisseurs. » D'où, la difficulté et la peine
d'honorer certaines charges comme les salaires et les créances de la CNAS.
Enfin, le CET qui emploie 137 personnes qui sont au four et au moulin, avec
l'entretien des espaces verts, les plages en été, les jets d'eau du chef-lieu
de la wilaya, gère les décharges publiques malgré le manque de moyens.