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Promotion des employés de l'Education: Une plateforme pour remédier aux déséquilibres et lacunes

par Abdelkrim Zerzouri

  Le lancement de la plateforme numérique «Tarqia» ou «Promotion», au profit des employés du secteur de l'Education nationale qui remplissent les conditions pour postuler aux postes de responsabilité des services décentralisés du ministère, est effectif depuis hier, mercredi 13 janvier. Le directeur des systèmes d'information au ministère de l'Education nationale, Ghanem Amara, qui en a fait l'annonce sur les ondes de la radio, à l'émission « L'invité du matin », a relevé que la plateforme numérique «Tarqia» (Promotion) vise à améliorer la gestion du secteur de l'Education nationale, à travers le traitement de toutes les demandes de promotion et de nomination pour les postes de haut niveau d'une manière transparente et neutre, tout en réduisant l'intervention humaine. Ajoutant dans ce contexte que « ce processus fait partie du troisième axe du plan de travail du ministère, qui vise à améliorer le fonctionnement du secteur de l'Education », et que « ce système intelligent a été conçu et développé spécifiquement pour remédier aux déséquilibres et aux lacunes de la gestion et de la performance au niveau de certains services non centralisés du ministère, dont la plupart résultent de la vacance à ce niveau d'un certain nombre de postes de haut niveau, ou désignation par attribution du personnel affecté à ces postes, malgré la présence d'employés qui répondent aux critères, et qui possèdent les qualifications professionnelles qui leur permettent d'occuper ces postes, chose qui a directement affecté la bonne marche de ces services. Globalement, a-t-il estimé, cette défaillance a influé négativement sur le rendement, l'efficacité, la qualité des services, soit d'une manière générale sur le rendement professionnel. Le même responsable ajoute dans ce sillage que le traitement de cette situation, qui embarrasse aujourd'hui les responsables du secteur, passe inévitablement par de nouveaux mécanismes basés sur des méthodes modernes, en adéquation avec les transformations et les développements qui auront « un impact positif sur le système éducatif, et qui surmonteront les difficultés et les obstacles qui limitent l'exécution des tâches et missions non centralisées avec la qualité souhaitée dans les délais spécifiés et les critères établis », a-t-il souligné. Ainsi, le processus de mise en candidature, qui touche 32 grades, est ouvert à tous les travailleurs du secteur, qui peuvent désormais créer un compte personnel et enregistrer les informations les concernant. Cela permettra au ministère de constituer une banque de données qui pourrait effectivement être très utile sur ce plan des promotions et l'occupation des postes de responsabilité, mais cette virtualité ne devrait pas amoindrir le rôle ou les prérogatives des directeurs de l'éducation dûment instituées par la réglementation, relèvent des professionnels du secteur. Dans ce contexte, on plaide pour une confrontation des données virtuelles et les avis des directeurs de l'éducation avant de prendre une quelconque décision de nomination ou de promotion. Et il serait insensé de soumettre la décision de promotion exclusivement au ressort des données « numériques » sans lui adjoindre l'appréciation humaine. Sinon, cela finirait par porter un grave coup à la hiérarchie et à la discipline, relèvent différents interlocuteurs interrogés à ce propos. D'autre part, en ce qui concerne le paiement électronique des droits d'inscription aux examens scolaires pour le cycle 2021, qui fait partie de la coordination continue et constante entre le ministère de l'Éducation et le ministère de la Poste et des Télécommunications, M. Ghanem a révélé que l'opération a rencontré une grande adhésion des parents et des candidats libres.