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Coronavirus: Appel à la mise en place d'un organisme de veille

par Z. Mehdaoui

Le professeur Bekat Berkani a appelé, hier, à l'installation d'un organisme de veille pour lutter contre la propagation du coronavirus. « Il faut absolument mettre en place un organisme de veille et de surveillance pour faire face au coronavirus », a déclaré le président du conseil national de l'ordre des médecins algériens, qui souligne que l'épidémie qui fait rage en Chine et qui s'est propagée à travers la planète va diminuer graduellement durant la saison printemps-été. S'exprimant sur les ondes de la chaîne Une de la radio nationale, le professeur Berkani a affirmé que cette instance de surveillance doit comprendre tous les secteurs afin de surveiller le virus mais aussi tracer des stratégies à l'avenir pour lutter contre tout autre virus ou épidémie. L'invité de la chaîne 1 conseille, par ailleurs, de ne pas donner trop d'importance à toutes ces rumeurs colportées sur les réseaux sociaux et qui ne sont en réalité, selon lui, que des mensonges. « Il n'y a pas lieu de semer la peur et la panique parmi les citoyens et les informations diffusées sur les réseaux sociaux à propos de cette maladie ne sont que des mensonges et des croyances populaires », a déclaré le professeur, qui conseille la mise en place rapide de l'organisme de veille afin de donner aux Algériens des informations vraies sur ce virus. Le professeur Berkani a fait savoir en outre que la grippe saisonnière est beaucoup plus dangereuse que le virus Corona qui s'est déclaré en Chine et qui s'est propagé dans les pays voisins et ensuite en Italie et en France. Berkani appelle les citoyens à se laver régulièrement les mains et à tousser dans des mouchoirs afin d'éviter toute propagation d'un quelconque virus, rappelant au passage que les masques doivent être portés uniquement par les personnes affectées. Enfin, le professeur Berkani a indiqué sur un autre chapitre que pas moins de 12.000 médecins algériens ont quitté le pays pour aller s'installer en France, en appelant au passage le gouvernement à trouver des solutions aux problèmes des praticiens à travers le dialogue notamment.