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Chaïb Maâchi n'est plus

par El-Houari Dilmi

La triste nouvelle a plongé toute la ville de Tiaret dans un profond émoi : Chaïb Maâchi, l'un des symboles de l'antique Tihert a tiré sa révérence jeudi après-midi à l'hôpital de Tiaret à l'âge de 69 ans, après un admirable et long combat contre la maladie. On le savait malade depuis un certain temps, mais sa verve, son courage et sa joie de vivre contagieuse ne laissaient pas présager un départ précipité. Cousin du chantre de la chanson patriotique, le chahid Ali Maâchi, Chaïb était une personnalité-ressource, un homme juste très aimé et respecté par tout Tiaret, mais aussi partout en Algérie. Intellectuel de haut vol, militant politique, syndicaliste infatigable, et défenseur acharné des droits de l'homme, le défunt était de tous les combats, mais aussi, une figure de premier plan du Hirak populaire, jusqu'à son dernier souffle.

Animateur actif de la société civile, et pleinement engagé sur plusieurs fronts, Chaïb Maâchi était un homme sensible, affable et si proche des faibles gens. Quelques jours avant sa disparition, il confiait à ses amis que «l'Algérie est sur le bon chemin et qu'il fallait juste se montrer patient pour atteindre le but final». Une grande perte pour l'antique Tihert.

Le défunt a été inhumé hier vendredi après la prière du Dohr en présence d'une foule nombreuse, venue faire ses adieux à celui qui fut l'un des dignes enfants de la ville de Djelloul Ould Hamou.