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Il devait être lancé il y a plus de trois ans: Le projet de la station urbaine d'Aïn El Turck mis aux oubliettes

par Rachid Boutlélis

Le projet de réalisation d'une gare routière à Ain El Turck, sensé être lancé il y a plus de trois années, n'a toujours pas vu le jour. Une situation qui irrite à la fois les usagers et les commerçants de la place Vassas, transformée à l'occasion en station «sauvage», où les taxieurs et les clandestins imposent leur diktat.

Destinée à désengorger la circulation routière dans la commune d'Aïn El Turck, le projet d'une station urbaine de transport public, devant être réalisée à la sortie du quartier Bensmir, communément appelé douar Naqous, semble à priori avoir été renvoyé aux calendes grecques. Ce malheureux état de fait est directement à l'origine de la piteuse anarchie prévalant dans le secteur du transport de ladite commune, qui a dépassé tout entendement et ce, avec tous les désagréments causés à la circulation automobile et de multiples autres contraintes aux piétons.

La place Vassas et ses abords immédiats, comme à titre d'exemple la rue de la Cave, transversale à ce lieu public, en plein cœur de la commune d'Aïn El Turck, illustre parfaitement ce déplorable constat à travers le grand désordre qui règne quotidiennement en maitre dans ces lieux et qui prend une ampleur démesurée durant la saison estivale. Toutes sortes de véhicules de transport public, en plus des taxieurs clandestins, contribuent allègrement à cette anarchie, qui suscite le courroux des automobilistes et les piétons de passage au niveau de cette place, zone incontournable pour accéder au centre de la principale commune de ladite daïra. Trois ans plutôt, les habitants de cette commune, notamment ceux demeurant dans les alentours de cette esplanade, qui sont durement confrontés à cette déplorable situation, ont poussé un grand ouf de soulagement en apprenant qu'une station urbaine de transport public sera incessamment réalisée dans leur lieu de résidence, (information rapportée à l'époque par le Quotidien d'Oran).

La réalisation de ce projet, qui a été favorablement accueilli par la population, était en fait synonyme de la fin d'un long calvaire, plus particulièrement les automobilistes, qui sont dans l'obligation d'emprunter quotidiennement les rues transversales à cette place où les embouteillages monstres constituent l'essentiel de l'ambiance. Il s'agissait en fait d'un projet accordé à l'époque par la wilaya d'Oran, après proposition de la daïra d'Aïn El Turck, pour la réalisation d'une station urbaine de transport public sur une superficie, choisie et retenue au préalable, s'étendant sur un peu plus d'un hectare, longeant le CW 84, qui traverse le quartier Bensmir, dans la commune d'Aïn El Turck. Un apport d'un montant de 15 milliards de centimes a été estimé pour financer les travaux de cette station urbaine de transport public, qui devaient être lancés à cette époque. Cependant, la population, déçue au plus haut point, s'interroge aujourd'hui, quatre ans après, sur les raisons qui ont motivé le renvoi de ce projet aux oubliettes.