Comme prévu, la sanction est
tombée sur Hubert Velud qui a été débarqué de son
poste après le cuisant revers subi face à l'équipe de l'USMBA, pourtant en
proie à une crise multiforme. Ce limogeage ne surprendra personne, étant donné
que c'est la règle partout dans le monde du football, où les défaillances ne
sont jamais admises par les dirigeants. Certes, ce sont les mauvais résultats
qui ont précipité le départ du technicien français mais, selon le président
Cherif Mellal, il lui est reproché, bien sûr, son mauvais coaching, mais
également d'ignorer totalement les avis de ses adjoints qu'il n'a jamais
associés à ses décisions. En outre, et toujours selon la même source, il lui
est reproché de négocier avec d'autres clubs et, enfin, son accrochage avec le
directeur technique Jean-Yves Chay. Il est vrai que
le bilan, 13 points sur les 27 possibles, ne plaide pas en faveur de Velud. En effet, tout le monde a constaté que le niveau de
jeu laissait beaucoup à désirer, un constat qui n'a d'ailleurs pas échappé aux
inconditionnels du club, qui n'ont ménagé personne.
Exaspéré par cette situation à
laquelle il ne s'attendait pas, le président Mellal estime que Velud n'est pas le technicien qui pourrait gagner un titre.
Par ailleurs, il n'a pas manqué de mettre les joueurs devant leurs
responsabilités, et qui n'ont guère justifié la confiance qui leur a été
accordée. Aussi, face à cette absence de bons résultats, il a reporté le
versement des arriérés des joueurs, une « punition » visant à les rappeler à
l'ordre. Pour le moment, le nom du successeur de Velud
n'est pas connu, mais tout laisse supposer que l'intérim de Jean-Yves Chay ne durera pas longtemps, un club comme la JSK ne
pouvant rester sans responsable technique alors que d'importantes échéances
pointent à l'horizon.